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GP2 - Les meilleurs pilotes 2013

L’année 2013 n’a pas été un long fleuve tranquille pour les pilotes de GP2, l'une des antichambres de la Formule 1

L’année 2013 n’a pas été un long fleuve tranquille pour les pilotes de GP2, l'une des antichambres de la Formule 1. De nombreux protagonistes ont connu des périodes de traversée du désert en parallèle de leurs succès respectifs. Retour sur une saison décisive pour chacun des pilotes de pointe.

Fabio Leimer a usé de sa discrétion pour se concentrer sur l’essentiel : les résultats. Premier vainqueur de la saison mais aussi premier double-vainqueur de la saison, à chaque fois en course longue…

Le Suisse annonce vite la couleur. Sa traversée du désert intervient pourtant juste après avec une série de cinq arrivées hors des points. Mis à part une quinzième place par la suite, le pilote est régulier, monte sur le podium et s’impose à nouveau à Monza… en ne tremblant pas devant l’enjeu. Il devient champion avec vingt points d’avance sur son poursuivant direct.

Le Britannique Sam Bird revient en GP2 après s’être battu face à Robin Frijns et Jules Bianchi en 2012, en Formule Renault 3.5. Autant dire qu’on attend au tournant le pilote, qui intègre la nouvelle équipe Russian Time avec à ses côtés le Français Tom Dillmann. Sam Bird a remporté le plus de victoires, mais ce qui lui a manqué, c’est la régularité de Fabio Leimer, qui a continué de son côté dans la même équipe, Racing Engineering. Sam Bird a usé l’une de ses dernières cartes : pilote soutenu par Mercedes, il attend sa chance depuis de nombreuses années et la porte de la F1 reste encore fermée. Si son talent est indéniable, la concurrence est telle qu’il fait partie des nombreux pilotes laissés pour compte. Il ne serait pas étonnant que Bird se tourne vers d’autres horizons… James Calado part favori : son équipe ART Grand Prix est performante, il a été le meilleur débutant de la saison 2012 en faisant souvent jeu égal avec Esteban Gutiérrez. Il arrive en leader, mais les choses ne se décantent pas. Quelques podiums viennent bien, mais il décroche seulement deux victoires (toutes acquises une fois encore en course sprint, où les grilles inversées s’appliquent). La troisième place du championnat, obtenue grâce à trois petits points de plus qu’un Felipe Nasr tourmenté en fin de saison, ne suffit pas. Protégé de la Racing Steps Foundation jusqu’ici, James Calado devra voler de ses propres ailes (avec le soutien de Nicolas Todt et sa structure de management de pilotes…). Le Brésilien Felipe Nasr se retrouve rapidement sous les feux de la rampe. Avec Carlin, l’une des équipes les plus fortes fin 2012 avec plusieurs victoires au crédit de Max Chilton, Felipe Nasr dispose d’une machine qui lui permet de s’exprimer. Si la victoire ne viendra jamais, les podiums sont nombreux. Sa régularité lui permet de lorgner sur la tête du championnat face à un Stefano Coletti qui perd pied au fur et à mesure de la saison. Rapax et lui se perdent dans les réglages et il ne marque aucun point à partir de la course sprint en Allemagne, soit 11 courses. Quant à Felipe Nasr, l’enjeu de la victoire et du championnat, avec les rumeurs autour de lui, forment un cocktail délicat à gérer. Son coéquipier Jolyon Palmer, septième du championnat, sort de sa coquille. Plutôt habile sur les circuits urbains, le Britannique se révèle dominateur en fin de saison et n’en finit plus de casser son image de pilote « fils à papa », soutenu et très bien entouré sans pour autant prouver sa valeur. Même si son entourage continue d’être bénéfique pour lui, il prouve ainsi une nouvelle fois sa valeur en 2013 et fait taire quelques sceptiques de plus. Devant Jolyon Palmer au championnat, on retrouve Marcus Ericsson. Et si la malchance avait fait de lui son préféré ? Elle ne cesse de s’abattre sur lui : les poles suivies d’abandon sont breuses et la première arrivée dans les points intervient en Allemagne. Pour l’occasion, il s’impose. Si quelques améliorations interviennent par la suite, la saison du pilote DAMS ne reflète pas le potentiel de l’équipe, championne avec Davide Valsecchi l’année précédente. Ce n’est pas pour rien que Stéphane Richelmi, huitième au championnat, fait figure d’assurance vie chez DAMS alors que la hiérarchie initiale ne semblait pas vraiment refléter un tel ordre de performance. Au pied du top dix, on retrouve des talents prometteurs. Alexander Rossi ne vole pas son statut de meilleur débutant, avec une victoire indéniable à Abu Dhabi en fin de saison suite à une pole position que l’Américain n’a pas volé. Quant à Tom Dillmann, coéquipier de Sam Bird, il fait office de chercheur assidu. Sa matière de recherche ? Les bons réglages. Si certaines directions indiquées par son laboratoire ne sont pas les bonnes, la rapidité se fait ressentir et le Français se ressaisit constamment. En 2014, si Russian Time continue de lui accorder sa confiance, en lui et en ses capacités indéniables de mise au point (rappelons que l’équipe, qui a débuté en 2013, a décroché le championnat par équipes !), Tom Dillmann risque de figurer plus régulièrement aux avant-postes. Enfin, n'oublions pas la belle première saison de Mitch Evans, auteur de plusieurs podiums. Pensons aussi aux deux victoires de Jon Lancaster, onzième au championnat, ainsi qu'à celles de Robin Frijns, Nathanaël Berthon et Adrian Quaife-Hobbs. Il y avait du talent sur cette grille 2013. Souhaitons-en tout autant l'année prochaine !

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