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Grosjean a hâte que la saison débute

Les titres du GP2 et du GP2 Asie dans la poche, Romain Grosjean reprend son chemin en Formule 1 à l’endroit où il l’avait commencé

Les titres du GP2 et du GP2 Asie dans la poche, Romain Grosjean reprend son chemin en Formule 1 à l’endroit où il l’avait commencé. De retour au sein de l’équipe d’Enstone - qui est devenue entre temps Lotus -, le Français est ultra concentré pour entamer pour de bon sa carrière en Formule 1 et laisser l’expérience de 2009 au rayon des mauvais souvenirs...

Comment vous sentez-vous à l’aube de votre première saison complète en Formule 1 ?

"Mes pensées sont tournées vers l’Australie et je me sens très bien dans l’équipe. Les essais d’hiver se sont magnifiquement passés et nous travaillons tous très bien ensemble. Evidemment, il nous manque un tiers des essais d’avant saison, ce n’était pas prévu à l’origine ! Mais le petit souci que nous avons subi lors de la première session de Barcelone peut se voir comme une bonne expérience. Tout le monde a travaillé deux fois plus dur pour revenir à Barcelone la deuxième semaine et cela montre notre force pour la saison à venir."

Etes-vous déjà venu à l’Albert Park ?

"Je ne suis venu qu’une fois en Australie, en 2009, quand j’étais troisième pilote de l’équipe. Le pays est fantastique. J’adore Melbourne et j’espère que le circuit me conviendra. Il a l’air magnifique en tout cas. L’ambiance est très spéciale aussi. C’était un de mes circuits préférés même lorsque je ne pilotais pas. Alors j’imagine ce que cela peut donner quand je roulerai là-bas."

Toutes les séances d’essais se sont déroulées sur le sec et Melbourne est connue pour sa météo capricieuse. Quand avez-vous roulé en F1 sur le mouillé pour la dernière fois ?

"Au Brésil en 2009, aux essais libres 3. Cela fait un bail ! Mais je me sens prêt si la piste est glissante et j’essaierai de m’en accommoder le mieux possible. J’aime bien courir sous la pluie, ce sera peut-être un petit avantage pour moi."

Le simulateur à Enstone n’est pas encore opérationnel. Comment vous êtes-vous préparé pour l’Albert Park où vous n’avez jamais roulé ?

"J’ai regardé beaucoup de vidéos de caméras embarquées. J’ai aussi passé beaucoup de temps avec mes ingénieurs à décortiquer les données du circuit de la saison dernière. Je vais rouler le plus possible lors de la première séance libre pour apprendre le tracé, accumuler les kilomètres et me donner une connaissance de la piste. Mais évidemment, j’ai hâte d’avoir accès au simulateur lorsqu’il sera en fonction, très bientôt…"

Que pensez-vous de l’Albert Park, en particulier du fait qu’il ne soit pas permanent et que son revêtement évolue sensiblement ?

"Le circuit est ce qu’il est. Il va s’améliorer mais cela ne fait que nous aider. Cela ne se sent pas spécialement dans la voiture, cela se constate seulement dans la progression des temps au tour. Le niveau d’adhérence augmente, les chronos s’améliorent et vous vous habituez à ces meilleurs tours ! D’après ce que j’ai vu sur les caméras embarquées, la piste me semble bien et elle a l’air fun à piloter. J’espère qu’elle conviendra à la E20."

Que visez-vous cette année ?

"Donner le meilleur de moi-même à chaque fois que je monte dans la voiture. Tirer le meilleur de la voiture et de moi-même ! Faire le moins d’erreur possible. Je veux marquer des points chaque fois que l’opportunité se présentera. Mais je ne me suis pas fixé d’objectif précis, comme une position. Je veux seulement faire du mieux possible, bien faire mon travail et apporter de bons points à l’équipe.

Avez-vous des habitudes particulières avant la course ?

"J’avais des habitudes, mais aujourd’hui je ne suis pas obnubilé par le fait de les respecter. C’est quelque chose qui m’est devenu plus familier. Généralement, je monte dans la voiture du côté droit, mais cela ne veut pas dire que je ne monterai jamais du côté gauche. J’essaie de me détendre, de me placer dans le bon état d’esprit et ensuite de me dire : « allez, on va courir maintenant ! » Prendre le départ d’un Grand Prix est une expérience fantastique ! Je bous d’impatience d’y être !"

Quel genre d’émotion ressentez-vous sur la grille, après le tour de formation ?

"Il faut rester très calme. Quand vous êtes au top, vous êtes vraiment très calme mais aussi très vigilant. Il faut être prêt à s’élancer dès que les feux s’éteignent. C’est quelque chose de très dur à réaliser avec précision, cette conjonction de concentration et d’attention maximales."

Qu’avez-vous pensé des réactions à votre retour en Formule 1 ?

"Je suis surpris qu’on en ait fait autant en France, mais cela me fait plaisir. La voiture semble performante, alors cela apporte encore plus d’intérêt. Nous sommes tous très enthousiastes."

Le degré d’intérêt des médias vous a-t-il vraiment étonné ?

"Dans un sens, oui. Mais je préfère me trouver dans cette position plutôt que de n’intéresser personne et ne pas être en Formule 1. C’est bien que des gens prêtent attention à ce que vous faites, c’est bon signe. J’espère que cela va continuer."

[Communiqué de Lotus F1 Team]

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