Grosjean "dégoûté" de ne pas avoir la nouvelle suspension Haas

Une élimination dès la Q1, ce n'est certainement pas la manière dont Romain Grosjean voulait lancer son Grand Prix de France.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Dix-septième de la Q1 au Grand Prix de France, Romain Grosjean accuse le coup. Non seulement parce qu'il s'agit d'un mauvais résultat pour sa course à domicile, la Haas paraissant en difficulté sur le Circuit Paul Ricard, mais aussi parce que son coéquipier Kevin Magnussen dispose d'une nouvelle suspension arrière, dont un seul exemplaire était disponible. Un facteur qui pourrait expliquer la petite demi-seconde d'écart entre les deux pilotes.

"Je suis un peu dégoûté de ne pas l'avoir pour ma course à domicile", déplore Grosjean au sujet de cette fameuse suspension. "Je pense qu'elle représente un énorme gain ici. La voiture n'est déjà pas rapide, mais quand on ne l'a pas, c'est encore plus difficile."

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"Je pense simplement que nous n'avions pas le rythme. Quand j'ai franchi la ligne d'arrivée dans ce premier tour lancé, je me suis dit que je ne pouvais pas faire bien mieux avec cette voiture. J'avais peut-être un dixième d'avance au second tour, mais j'ai perdu le train arrière au virage 9. Je n'ai rien fait de différent du tour précédent, donc la voiture était vraiment à la limite de partir en tête-à-queue. Il y a toujours le train avant ou le train arrière qui est récalcitrant."

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19

Bien que 12e en Q1, Magnussen n'est pas parvenu à tirer son épingle du jeu par la suite et a échoué au 15e et dernier rang de la Q2. "Le vent a changé de direction et a redoublé d'intensité", explique le Danois. "J'ai commis des erreurs dans mes deux tours à cause de ça. Nous semblions avoir un peu plus de difficultés que les autres, mais vous savez, ça n'explique pas pourquoi nous n'étions pas aussi compétitifs que d'habitude en qualifications."

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Quant au directeur d'équipe Günther Steiner, dont le langage est toujours fleuri, il ne comprend pas pourquoi son écurie a réalisé son pire résultat – 15e et 17e – depuis le Grand Prix du Mexique 2018. "C'est merdique !" s'exclame Steiner. "Tout le week-end, nous avons espéré que la température plus élevée dans l'air et au sol joue en notre faveur en qualifications, mais ça n'a pas été le cas, et voilà. Tout ce week-end est bizarre. Si l'on regarde toutes les séances, une équipe prend la cinquième place tout d'un coup avant de rechuter aussitôt."

"Si nous comprenions ce qui se passe, nous pourrions le résoudre, mais nous ne savons pas ce qu'il faut résoudre, et c'est ce dont nous discutons maintenant. Quel est le problème ? Si la réponse était facile... Le truc, c'est que les autres ne le comprennent probablement pas non plus car l'évolution de la hiérarchie est relativement drastique, et si nous ne comprenons pas, alors je ne pense pas que les autres comprennent. Mais je ne veux pas parler pour eux, j'ai assez à faire avec mon écurie !"

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