Grosjean a lutté avec une Haas criblée de problèmes

Romain Grosjean est clair : en l'état actuel des choses, Haas ne peut pas espérer se battre pour des points en course.

Romain Grosjean, Haas VF-20, et Daniil Kvyat, AlphaTauri AT01

Romain Grosjean, Haas VF-20, et Daniil Kvyat, AlphaTauri AT01

Andy Hone / Motorsport Images

En difficulté dès le début du Grand Prix d'Autriche avec une monoplace souffrant notamment de problèmes de freins, Romain Grosjean a dû se résigner à abandonner après 49 tours et deux sorties de piste. Le pilote français déplore un niveau de performance loin du compte, qui ne le rend pas optimiste à très court terme. Selon lui, il sera difficile de redresser la barre pour la seconde course consécutive qui se disputera le week-end prochain sur le Red Bull Ring.

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"On a essayé d’augmenter le lift and coast. On était rendu à plus de 400 mètres par tour à la fin et ça a quand même lâché", explique le pilote Haas au micro de Canal+. "Le plus gros problème c’est le niveau de performance de la voiture, qui est très compliquée à piloter dans le trafic. Il faut voir ce que l’on peut tester, ce que l’on peut trouver d’ici la semaine prochaine. On est moins rapide que les Williams, il n’y a pas grand-chose à espérer. On verra avec quoi on va revenir mais c’est sûr que pour le moment il n’est pas possible de venir faire des courses pour se battre pour des points."

"Nous avons souffert avec les freins qui chauffaient trop et qui ont eu des défaillances. Je les ai gérés dès le début de la course, c'est ce qui m'a permis d'aller un peu plus loin [que Magnussen]. Mais oui, nous devons travailler dessus. Nous avons aussi eu des problèmes de refroidissement. D'ici le week-end prochain nous devons nous assurer de maîtriser la situation et de pouvoir terminer la course."

Grosjean révèle toutefois qu'outre les freins, plusieurs soucis ont été décelés sur sa monoplace et qu'ils étaient présents avant le départ. Un point plus ou moins rassurant puisqu'il pourrait en partie expliquer la chute du rythme sur les longs relais, notamment par rapport à son coéquipier Kevin Magnussen.

"Nous avons vu qu'il y avait des problèmes sur ma voiture en rejoignant la grille, et nous ne savions pas d'où ça venait, mais ça semblait être un problème avec l'aileron avant et le fond plat", décrit-il. "Je n'avais aucun rythme en course. Je ne pouvais même pas suivre la Williams à la fin. Kevin était dans une situation un peu meilleure. Nous avons découvert qu'il y avait des problèmes sur la voiture, donc c'est peut-être une bonne explication. Je ne pouvais pas suivre ceux qui étaient devant moi, alors que ça allait mieux en qualifications. Même vendredi, le rythme de course s'alignait sur celui des AlphaTauri. Nous savons que nous ne sommes pas aussi rapides que nous le voudrions en qualifications. C'est le cas depuis les essais hivernaux. Cet hiver, le rythme de course était très encourageant, et il l'était également vendredi."

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