Grosjean : Haas ne perd "quasiment rien" avec les modes moteur

À l'aube du Grand Prix d'Italie à Monza, Romain Grosjean ne fait pas preuve d'optimisme, conscient des limites de la Haas VF-20, mais espère néanmoins tirer son épingle du jeu grâce à l'interdiction de modes moteur différents entre le début des qualifications et la fin de la course. Il s'est confié à Motorsport.com.

Romain Grosjean, Haas VF-20

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Comment s'annonce ce week-end pour vous, Romain ?

Pas simple en termes de résultats, parce que d'une part ce n'est pas un circuit qui correspond aux caractéristiques de la Haas, et d'autre part, les lignes droites, on sait que ce n'est pas notre point fort. De ce côté-là, ça semble un petit peu compliqué. Après, à voir ce que ça donne avec les changements de réglementation sur les moteurs. Nous savons ce que nous perdons, mais nous ne savons pas ce que les autres vont perdre ou gagner. Cela va être le côté intéressant du week-end.

Alors, que perdez-vous ? Car dans les discours des pilotes motorisés par Ferrari, on a l'impression que certains disent "on n'a pas du tout de mode différent", d'autres disent "on en a un peu"…

Nous n'avons quasiment rien. Nous n'avons quasiment rien perdu.

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Globalement, chez Haas, vous n'avez définitivement pas revu votre position concernant l'approche sur les évolutions ? Il n'y en aura pas cette année ?

Non, il n'y en aura pas cette année. Là, nous avons le package à faible appui que nous avons essayé à Spa mais qui ne fonctionnait pas, donc nous avons fait quelques petites modifications dessus, à voir ce que ça donne à Monza. Mais la voiture va rester la même. D'un côté, ça enlève le problème de savoir si les évolutions vont marcher ou pas, de devoir rechanger un petit peu la base. D'un autre côté, voilà, nous savons que la performance que nous avons depuis le début de l'année et les défauts de la voiture resteront jusqu'à la fin.

Du coup, qu'est-ce qui ne fonctionnait pas sur le package de Spa ?

Nous avions des problèmes de décrochage [aérodynamique].

Le fait de ne pas avoir d'évolutions, est-ce que ça aide aussi à trouver les bons réglages plus facilement, à avoir une voiture plus stable ?

Oui et non. Après, notre métier, c'est aussi de s'adapter. Honnêtement, si j'avais le choix d'apporter des évolutions, je dirais oui. Je les prendrais, même si elles ne fonctionnent pas toujours. Au moins, pour les ingénieurs et pour tout le monde, cela donne un petit objectif pour aller de l'avant. On ne va pas se mentir : jusqu'à la fin de l'année, à moins qu'il y ait des circonstances un peu particulières, les courses vont se ressembler.

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