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Grosjean : "On va retrouver des sensations qu'on aime"

Nouvelles monoplaces, préparation physique intense, révolution sur les réseaux sociaux... Romain Grosjean aime la F1 version 2017 !

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Photo de: LAT Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team avec les médias
Romain Grosjean, Haas F1 Team, parle aux médias

B.V., Barcelone - La nouvelle réglementation technique en vigueur en Formule 1 fait déjà des heureux, notamment chez les pilotes, et ce n'est pas Romain Grosjean qui dira le contraire.

À partir de 2017, les Formule 1 sont plus larges, développent davantage d'appui et sont bien plus rapides, notamment dotées de pneumatiques également plus imposants à la dégradation moindre que ces dernières années.

"Il était temps de faire quelque chose", estime Grosjean dans une interview accordée à Motorsport.com. "Fernando [Alonso] l'a dit, la génération qu'on a connue avant ça n'était vraiment pas extraordinaire. Autant les 2012 et 2013 allaient vite et on s'amusait, autant 2014 à 2016, ça a été un petit peu compliqué. On n'avait pas la vitesse d'aujourd'hui ; les voitures vont aller plus vite, on va retrouver des sensations qu'on aime."

La gestion des pneus est un facteur crucial depuis le début de l'ère Pirelli en 2011, mais selon Grosjean, encore plus depuis que la réglementation hybride est en vigueur : "Ce facteur était présent [de 2011 à 2013] mais on pouvait attaquer sur un tour et après on arrivait, avec le pilotage, à gérer la dégradation, alors qu'à partir de 2014, on ne comprenait rien."

"Il y a certainement eu quelque chose qui a changé, il y avait plus de chevaux, moins d'appui aérodynamique, il y avait des changements, mais c'est vrai qu'entre 2014 et 2016 les pneus, c'était encore plus compliqué que ce que c'était avant."

Au plus haut niveau

Avec des Formule 1 qui devraient être les plus rapides de l'Histoire et des vitesses de passage en courbe sans précédent, les pilotes ont logiquement dû adapter leur préparation physique. C'est notamment le cas d'un Romain Grosjean qui, par ailleurs, a pu se permettre de prendre un peu de poids pour se muscler.

"La préparation physique a été complètement différente", reconnaît le pilote Haas. "Après, on nous annonçait six secondes au tour, on n'aura pas six secondes de différence. On a peut-être poussé trop mais à la limite, ce n'est pas plus mal. Mais oui, la préparation physique a été poussée au plus haut niveau."

"Cela fait trois ans que je ne mangeais plus car je suis grand, donc j'ai pris trois à quatre kilos de muscle pendant l'hiver, mais je suis encore à un poids qui est quasiment en-dessous de là où je devrais être si je mangeais naturellement. C'est beaucoup plus sain, je dirais, mais avec la quantité de sport qu'on fait, je pourrais me permettre de mettre deux kilos de plus et ce serait toujours dans la moyenne basse."

Des mesures pour les fans

Il y a un an, Romain Grosjean déplorait le fait de ne pas être autorisé à filmer des vidéos au circuit. La FOM, détentrice des droits commerciaux, était alors intransigeante sur l'utilisation des images tournées au sein du F1 Circus.

L'arrivée de Liberty Media, nouveau propriétaire de la F1, a permis davantage de clémence à ce sujet avec une approche nouvelle, puisque les équipes et les pilotes sont désormais autorisés à publier des vidéos sur les réseaux sociaux. Cette décision a fait l'unanimité.

"C'est une bonne chose pour les fans, ça permet de voir un petit peu plus ce qui se passe derrière la scène et de voir les voitures en action un petit peu", confirme Grosjean. "On verra avec l'arrivée de Liberty Media ce que ça va donner et quelles sont les modifications."

"De toute façon on sait qu'il y a des choses que l'on peut faire meilleures, on a vu que les audiences tombaient un petit peu, que sur certains Grands Prix il n'y avait pas assez de fans, donc il y a des choses qui peuvent clairement être améliorées. Maintenant on va voir ce qu'ils ont comme idées, ça peut être pas mal. On sait qu'aux États-Unis, le show est extrêmement important donc on verra comment ils approchent la chose", conclut le Français.

Propos recueillis avec Basile Davoine 

Casquette Romain Grosjean 2016

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