Grosjean : Impossible de doubler sans gros risques à Monaco
Le pilote Haas F1 évoque le défi particulier que propose le circuit de la Principauté, et la nécessité d'avoir une confiance totale en sa voiture, sans quoi le week-end peut rapidement tourner au cauchemar.
Photo de: LAT Images
C'est un circuit de Monaco qui ne lui a jamais énormément réussi en Formule 1 que Romain Grosjean va retrouver en fin de semaine avec Haas. Entré dans les points avec sa modeste Lotus en 2014, le Français n'y a pas connu d'autres bons moments dans la catégorie reine, bien qu'il s'y soit imposé en 2009 lorsqu'il évoluait en GP2. Avec des F1 2017 désormais plus rapides, mais surtout plus larges, rien ne sera facile dans les rues de la Principauté, même si Grosjean ne s'attend pas à un changement radical par rapport aux années précédentes.
"Je ne pense pas que ça va changer grand-chose", estime-t-il. "Nous devons continuer à travailler. Le freinage est très important. Après, le grip de la voiture, la confiance, principalement à Monaco, c'est la confiance que l'on place dans la voiture. Si l'on peut attaquer dans la phase d'entrée des virages, c'est génial. Si l'on ne peut pas, c'est un peu plus difficile."
Une confiance qui est véritablement la clé pour être performant sur le Rocher, où l'entrée en matière doit être réussie pour ne pas vivre ensuite des moments difficiles. Si cette confiance est au rendez-vous, alors le pilote peut jouer un rôle déterminant pour faire une différence par rapport à d'autres.
"C'est un circuit de pilote, où il faut avoir confiance en sa voiture", confirme Grosjean. "Mais d'un autre côté, si la voiture n'offre pas d'adhérence, il n'y aura pas de confiance, et on ne pourra pas faire de différence. Il s'agit de trouver ce très fin équilibre entre la voiture, le pilote qui attaque et le fait que, oui, une fois que l'on est en confiance, on peut en effet faire une différence."
"C'est presque impossible de doubler à Monaco, à moins de prendre de gros risques, et dans ce cas de figure, on peut passer des heures avec les commissaires ensuite. Les qualifications sont la clé. On veut vraiment être sur la première ligne. Une fois que la course débute, on veut prendre un bon départ et essayer de se maintenir. C'est une course où les chances de dépasser sont très basses. Il faut vraiment que quelque chose se passe pour réussir à remonter depuis le fond de grille."
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