Grosjean : "La chaleur est une force pour Ferrari"
Photo de: XPB Images
Romain Grosjean n'a encore pu inscrire aucun point cette saison, mais semble n'avoir rien perdu de sa désormais légendaire bonne humeur. Pour preuve, il évoque avec plaisir le prochain Grand Prix de Chine et évoque les performances de ses adversaires avec toujours autant de passion.
"Shanghai est un circuit très particulier," débute Grosjean. "Il n'est pas évident d'y trouver les bons réglages et il y fait souvent assez froid, ce qui n'arrange rien. En réalité, on ne sait jamais à quoi s'attendre là bas, mis à part à l'embouteillage monstre qui se présente devant nous lorsque l'on se rend au circuit !"
En 2012, Grosjean avait marqué ses premiers points en Chine avant de récidiver l'année suivante. Si 2014 n'avait pas été une bonne année, il espère que le rendez-vous de cette saison lui permettra d'y inscrire également ses premières unités.
"J'avais en effet marqué mes premiers points à Shanghai en 2012 et la course de 2013 m'avait pas mal réussi, j'espère que c'est un bon présage ! Quoi qu'il en soit, nous sommes bien mieux placés pour le faire que la dernière fois que nous nous sommes rendus en Chine."
"Le plus difficile à Shanghai est d'éviter d'avoir du sous-virage. Mais nous avons beaucoup d'outils à notre disposition afin d'y parvenir et je suis certain que nous réaliserons du bon travail et que nous allons continuer à progresser."
Mercedes devrait reprendre sa domination
Qui Romain Grosjean voit-il dominer à Shanghai : Mercedes ou Ferrari ? Pour le pilote Lotus, la balance penche plutôt du côté de l'écurie allemande.
"Je pense que c'était vraiment bon pour la Formule 1 de voir Ferrari l'emporter à Sepang. Selon moi, la chaleur est une véritable force pour eux, notamment pour l'exploitation des pneumatiques. La Chine devrait plutôt être l'avantage des Mercedes. De notre côté, nous tenterons d'être placés le plus haut possible sur la grille."
Dans la voiture, vous ne pensez pas au froid ou à la chaleur : vous cherchez juste à être le plus rapide.
Romain Grosjean
De la Malaisie à la Chine, il y a peu d'écart. Mais la situation est différente pour Romain Grosjean, qui rentre actuellement en France entre les courses afin de veiller sur son enfant et son épouse enceinte. Dès lors, le décalage horaire s'annonce plus difficile à digérer que le changement de température.
"Le décalage n'est pas facile à digérer dans la première partie de la saison, surtout pour moi en ce moment. C'est plus compliqué à gérer que la différence de température, certes bien réelle, entre la Malaisie et la Chine. La météo est la même pour tout le monde et nous avons l'habitude de nous acclimater. Quand vous êtes dans la voiture, vous n'y pensez pas, vous voulez juste être le plus rapide."
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