Grosjean - La Malaisie est "la course la plus difficile de l'année"
Le re-surfaçage du tracé de Sepang est la seule nouveauté d’une piste dont une partie du défi est avant tout physique, avec des chaleurs et une humidité importantes.
Photo de: XPB Images
Après un nouveau Grand Prix sans le moindre point, Romain Grosjean ayant dû renoncer avant même le départ et Esteban Gutiérrez ayant terminé 11e, Haas se dirige vers la Malaisie en espérant faire mieux et retrouver le chemin du top 10.
Pour Grosjean, il s’agira aussi de retrouver la course après un Grand Prix de Singapour passé dans les stands, devant les écrans de télévision. "C’était frustrant de ne pas courir. C’est ce que j’aime faire. Singapour a été un week-end très difficile pour moi, mais surtout pour les gars dans l’équipe."
En Malaisie, l’une des principales inconnues du tracé sera le re-surfaçage et la modification de plusieurs zones de la piste. "Avec le re-surfaçage, on doit rouler avec les voitures et voir si l’adhérence est différente. [La reconnaissance de la piste du jeudi] est bonne pour voir les changements, parce que chaque piste sur laquelle nous allons a des petites modifications chaque année."
Singapour-Malaisie, même séparées de deux semaines, l’enchaînement de ces deux destinations est particulièrement physique. "C’est à peu près la course la plus difficile de l’année."
"Singapour est un tracé plus lent avec des virages plus lents, alors que la Malaisie a des virages à haute vitesse avec de grosses charges. C’est un super challenge, un super circuit et quand on a une bonne voiture, c’est une expérience extraordinaire."
Du côté d’Esteban Gutiérrez, toujours à la recherche de ses premiers points cette saison après avoir terminé cinq fois à la 11e place en 15 épreuves, la nouvelle surface du circuit de Sepang n’est pas vraiment une inquiétude, cette configuration ayant déjà été observée plus tôt cette année.
"Nous avons connu de nouveaux circuits comme Bakou, et Budapest et l’Autriche aussi qui avaient été complètement re-surfacés. Maintenant, c’est la Malaisie, donc je ne m’attends pas à ce que ce soit trop compliqué."
"C’est toujours bien d’avoir du changement sur un circuit, donc je suis vraiment enthousiaste à l’idée de le connaître. Espérons que l’adhérence sera très importante, parce que quand l’adhérence est importante, c’est bien plus fun à piloter."
En revanche, contrairement à son équipier, il juge que la nature du tracé malaisien le rend moins physique que Marina Bay. "Je ne pense pas vraiment que c’est plus exigeant que Singapour. En fait, je crois que Singapour est le plus exigeant physiquement. En Malaisie c’est évidemment très, très chaud, parce que tout se passe dans la chaleur de la journée, mais la piste est plus fluide, elle n’est pas aussi exigeante que Singapour."
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