Grosjean - "Mes meilleures années sont encore à venir"
Les liens entre Haas F1 et la Scuderia Ferrari laissent penser au pilote franco-suisse que de belles perspectives d'avenir s'offrent à lui en Formule 1.
Photo de: XPB Images
Romain Grosjean s’apprête à disputer ses deux derniers Grands Prix avec Lotus, lui qui n’a connu que l’écurie d’Enstone durant son parcours en Formule 1 jusqu’à présent. Viendra ensuite le temps de s’envoler définitivement pour sa nouvelle aventure avec Haas, qui fera son entrée dans la discipline la saison prochaine.
Le Franco-suisse a déjà largement expliqué ses motivations depuis l’annonce de son engagement il y a quelques semaines, mais il a de nouveau insisté sur l’importance des liens qui unissent Ferrari et Haas. S’il ne s’agissait pas du premier critère pour le convaincre, Grosjean admet que la perspective - hypothétique à l’heure actuelle - de décrocher un volant Ferrari dans les années à venir avait largement pesé dans la balance.
"Demandez à n’importe quel pilote dans le monde, aucun ne vous dira qu’il ne veut pas piloter pour Ferrari un jour", commente Grosjean au micro de Sky Sports. "Ce n’était pas le facteur essentiel [pour rejoindre Haas] mais c’était bien de savoir que je peux aider à construire une équipe qui a le soutien de Ferrari."
Haas, un choix d’avenir
À 29 ans, Grosjean sait que son plan de carrière prend un nouveau tournant avec son arrivée chez Haas. Mais s’il a connu deux saisons très compétitives avec Lotus en 2012 et 2013, avec plusieurs podiums à la clé et une première victoire qui paraissait parfois très proche, il est certain de pouvoir connaître mieux encore à l’avenir.
"Si je suis en F1, c’est pour essayer d’être Champion du Monde un jour et j’avais le sentiment que rejoindre Haas était la meilleure façon d’accomplir cet objectif dans un futur proche. Je crois que mes meilleures années sont encore à venir", martèle-t-il.
"On crée sa propre chance. On essaie de tout mettre ensemble et en place, et la chance vient avec. Plus on crée d’opportunités, mieux c’est. Ferrari serait un rêve dans les prochaines années. Est-ce que ce serait dans deux ans, trois ans ou quatre ans? Je ne sais pas. Mais j’aimerais piloter pour Ferrari avant la fin de ma carrière."
"J’ai connu des moments difficiles, des bons moments, et maintenant je suis prêt à piloter pour une équipe américaine. Je suis toujours un pilote français mais je suis très fier de piloter pour une équipe américaine."
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