Grosjean - "Nous avons besoin de kilomètres"

Fort de son inattendue sixième place à Melbourne, Romain Grosjean aborde le deuxième Grand Prix de la saison avec beaucoup d'optimisme.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Photo de: XPB Images

Gene Haas, Président de Haas Automotion fête la sixième place de Romain Grosjean, Haas F1 Team pour les débuts de l'équipe
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Le sixième, Romain Grosjean, Haas F1 Team avec Gene Haas, Président de Haas Automotion, Steve Jones, Présentateur Channel 4, Mark Webber, et David Coulthard
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Néanmoins, le Français imagine que les conditions de course favorables qu'il a pu exploiter en Australie ont peu de chances de se reproduire le week-end prochain. Il faudra profiter de la confiance générée par l'excellent début de saison pour travailler davantage sur la VF-16, afin d'exploiter au mieux ses capacités. 

À ce titre, pouvoir rouler de manière conséquente lors des essais libres sera primordial, après le temps de piste perdu à Melbourne en raison des averses. 

"Ce serait très utile", confirme Romain Grosjean. "Nous avons besoin de rouler davantage. Nous avons besoin de couvrir plus de kilomètres et de comprendre davantage la voiture. Nous avons une longue liste de choses que nous voulons essayer et faire, et des choses à améliorer. C’est beaucoup de travail mais, d’un autre côté, cela veut dire que nous pouvons améliorer en grande partie la voiture. Si nous pouvons en faire beaucoup à Bahreïn, la voiture progressera et ça voudra dire que nous pouvons continuer à travailler pour de meilleurs résultats."

Apprentissage collectif

Si la confiance de Grosjean est grande, c'est aussi parce qu'il constate l'apprentissage éclair réalisé par l'ensemble de sa nouvelle écurie, et notamment de la part de ses mécaniciens, qui ne l'ont pas déçu depuis les premiers essais à Barcelone. 

"Depuis les tests hivernaux, tout le monde dans l’équipe a travaillé comme si le groupe existait depuis plusieurs années", se félicite-t-il. "C’est ce que les gens ont vu de l’extérieur et c’est ce que j’ai vu de l’intérieur. Les EL3 en Australie en sont un bon exemple. Ils ont changé le fond plat de la voiture en seulement 25 minutes, ce qui était incroyable. Ils ont réussi à mettre les voitures en piste à chaque fois. Il n’y a pas eu d’erreur. Évidemment, tout le monde peut progresser et être mieux habitué, mais dans l’ensemble il y a un bon feeling dans l’équipe. C’est un bon groupe de personnes."

Le facteur pneumatique

Un autre facteur, réglementaire celui-là, rend le Français optimiste pour tirer son épingle du jeu : la plus grande liberté de choix des pneus qui est offerte cette saison. 

"Cela ouvre plus la stratégie, il y a plus de réflexion, probablement plus de travail sur le muret des stands pour essayer de trouver quel est le meilleur pneu à utiliser. C’est plus de travail le vendredi pour voir les conditions avec chaque pneu, pour voir quelle est la durée de vie du pneu. Nous pourrions voir des gens différents devant selon les Grands Prix."

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