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Grosjean "pas trop inquiet" bien que Haas n'ait pas roulé

L'écurie Haas fait partie de celles qui n'ont pas roulé entre les essais hivernaux et le premier Grand Prix de la saison 2020, mais ce n'est pas source d'inquiétude pour Romain Grosjean.

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Photo de: LAT Images

Quatre mois s'étant écoulés entre les essais de Barcelone et le Grand Prix d'Autriche, de nombreuses équipes ont pris le parti de mener des tests avant la reprise, soit avec leur monoplace 2020 – sous couvert d'une journée de tournage promotionnel, avec une distance limitée à 100 km et des pneus de démonstration – soit avec leur voiture 2018 pour un roulage illimité, et parfois avec les deux.

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Certaines y font exception : McLaren (dont les pilotes ont toutefois roulé en F3), Alfa Romeo, Williams et Haas. Romain Grosjean est conscient que ce n'est pas idéal mais en nuance l'impact dans une interview donnée à l'émission En Pole sur Canal+ : "C'est vrai qu'on n'a pas eu la chance d'aller rouler. On sait que quand on est une plus petite écurie, on a des limitations. C'est comme ça, maintenant il faut arriver en forme à Spielberg. J'imagine que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ! Ça devrait bien se passer, je ne suis pas trop inquiet. Je me réjouis de remonter dans la voiture et de retrouver les sensations."

Après une saison 2019 particulièrement difficile pour Haas, avec la neuvième place du championnat et seulement 28 points au compteur, Grosjean a en tout cas la ferme intention de rebondir, malgré l'absence d'évolutions sur la VF-20 pour l'instant. Interrogé sur son objectif, le Français indique : "Retrouver un niveau de performance acceptable, se retrouver dans les points ou pouvoir se battre pour les points dans chaque course. On sait que la F1 est un sport un peu particulier : déjà, les six premières places de la grille ne sont pas accessibles pour nous [en raison de la domination de Mercedes, Ferrari et Red Bull, ndlr], donc on se bat entre la septième et la dixième position. Ça ne laisse pas beaucoup de places."

"Il s'agit donc d'aller chercher ces points-là ; à voir ce que les autres écuries ont fait pendant le confinement, si elles ont réussi à amener des évolutions ou pas, quelles sont leurs situations financières. Je sais que chez Haas, on est assez prudents et on n'a pas forcément énormément de choses nouvelles qui vont arriver pour l'Autriche, ou même pour les prochains Grands Prix, mais on va essayer de tirer le meilleur de ce qu'on avait en essais hivernaux, et la base semblait en tout cas bien meilleure que l'an dernier."

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-20

De nombreuses procédures sanitaires

Grosjean a par ailleurs détaillé les nombreuses procédures sanitaires imposées à toutes les personnes qui seront présentes dans le paddock des Grands Prix. "On a reçu tellement d'e-mails que je ne sais même pas par lequel commencer !" sourit le pilote Haas. "Je vais suivre ce qu'on me dit de faire. Je sais qu'il faut qu'on porte le masque un maximum, je sais que les équipes sont divisées en plusieurs groupes. On a le droit de traîner avec son groupe à soi – le mien, par exemple, ce n'est que mon entraîneur et moi, je n'ai pas le droit d'aller dîner avec d'autres personnes. C'est un tout petit groupe !"

"Le moment le plus bizarre, ça va être quand on va se faire attacher dans la voiture, parce qu'on va fermer le casque, fermer la visière, la personne qui va nous attacher porte un masque en plexiglas – la version extrême du masque. La pesée, pareil, on n'a pas le droit d'être proche des autres pilotes. Dans les moments chauds, où on est plein d'adrénaline, à la fin d'une course, si on a envie d'aller voir un pilote ou même de célébrer avec les mécanos, ça va être un peu étrange."

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Enfin, Grosjean exprime son enthousiasme quant à un calendrier qui devrait être bien davantage centré sur l'Europe, continent historique du sport automobile et de la Formule 1, qui représentait toutefois moins de la moitié des Grands Prix au calendrier depuis 2010.

"Ça va être intense, ça va être sympa. On va rester en Europe, qui est quand même le cœur de la F1, on va potentiellement retrouver des pistes que l'on n'avait plus au calendrier – on parle de l'Algarve et du Mugello [qui n'ont jamais accueilli de GP, ndlr], on parle d'Imola qui s'est mis aussi en avant. Ce sont des pistes assez extraordinaires. Je me dis, pourquoi pas faire une saison où l'on reste beaucoup plus en Europe ? Pourquoi pas faire une autre année où l'on voyage plus ? Comme ça, inverser de temps en temps, car il y a trop de Grands Prix, trop de pistes qui veulent des Grands Prix", conclut-il.

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