Grosjean se souvient de la victoire de Panis en 1996

Après un début de saison en fanfare suivi de trois Grands Prix relativement compliqués, Romain Grosjean arrive à Monaco, un circuit chargé d'histoire et de glamour.

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Romain Grosjean, Haas F1 Team

XPB Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team et Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Des fans de Romain Grosjean, Haas F1 Team avec une bannière dans les tribunes
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Le casque de Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Le Français figure au 10e rang du classement pilotes - à égalité avec Daniil Kvyat au nombre de points mais le meilleur résultat du Russe est une troisième place - et s'avance en Principauté au volant d'une monoplace qui est devenue un mystère depuis le GP de Chine.

Cependant, il appuie surtout sur les particularités du tracé monégasque et de l'épreuve dans son ensemble, ainsi que sur le fait qu'en l'absence de Grand Prix de France, cette manche du Championnat du monde fait office de course à domicile.

"Monaco est spécial pour moi parce que c’est un peu ma course à domicile", explique-t-il. "Nous sommes près de la France et il y a toujours beaucoup de gens, beaucoup de fans. C’est, évidemment, spécial en raison de tout le glamour, parce que c’est Monaco. Tout le monde connait Monaco et tout le monde veut être à Monaco. C’est une piste très difficile et un très long week-end avec beaucoup de sollicitations, mais à la fin c’est un très beau spectacle."

Un spectacle immuable, celui d'une vingtaine de bolides à fond entre les rails d'une piste très peu large, dans un environnement anachronique comparé aux circuits modernes. "Il est très difficile de courir là-bas. Chaque circuit urbain est compliqué. À Monaco, vous ne pouvez faire aucune erreur ou vous allez tout droit dans le mur. C’est dur de trouver la bonne limite de la voiture. Vous devez toujours piloter en dessous [de la limite], sauf si vous êtes en qualifications dans un tour très rapide. C’est très étroit là-bas, et ça va très vite entre les murs. C’est un grand défi."

Malgré tout, tout mythe qu'il soit, le Grand Prix de Monaco est aussi parfois réduit à un être un petit train de voitures qui ne peuvent esquisser la moindre manœuvre les unes sur les autres. "Il est presque impossible de dépasser à Monaco, sauf si vous prenez de gros risques, et dans ce cas vous pouvez passer quelques heures avec les commissaires après coup."

"Les qualifications sont la clé. Vous voulez vraiment être à l’avant. Une fois que la course commence, vous voulez un bon départ et essayer de vous accrocher. C’est une de ces courses où les chances de dépasser sont très faibles. Quelque chose doit vraiment se passer pour que vous soyez capable de revenir si vous êtes derrière."

20 ans après Panis

L'édition 2016 du GP marquera les 20 ans de l'incroyable victoire d'Olivier Panis lors d'une course folle et aussi, par le fait même, les 20 ans du dernier succès français dans la discipline reine. "Je me souviens de Monaco en 1996, il y a 20 ans, quand Olivier Panis a gagné. C'est le dernier Français à avoir remporté un Grand Prix."

"Je me souviens de cette course, surtout parce que c’était une course folle. Il est parti 14e et était seulement une des trois voitures a franchir la ligne d’arrivée. Évidemment, l’histoire de Monaco, et toutes les voitures de course, et les changements sur le circuit tout au long des années, nous l’aimons parce que Monaco est Monaco."

"C’est un circuit de pilote, où vous devez avoir confiance en votre voiture. Mais, d’un autre côté, si votre voiture ne vous donne aucune adhérence, vous n’aurez aucune confiance, et vous ne pouvez pas faire de différence. Il faut juste trouver cet équilibre fin entre la voiture, le pilote qui la pousse, et le fait que, oui, une fois que vous êtes très confiant, vous pouvez en fait faire une petite différence."

Monaco aura la primeur de l'utilisation en Grand Prix du nouveau pneu de la gamme Pirelli, l'ultratendre, à flancs violets, un pneu taillé pour la piste urbaine peu exigeante pour les gommes. "Nous les avons essayés lors des tests jeudi (à Barcelone). Nous les avons utilisés pour voir comment ils fonctionnent et ce qui est possible avec eux. Il va être intéressant de voir comment ils réagissent à Monaco. Évidemment, c’est un circuit très spécial, faible adhérence et faible vitesse. Je pense qu’il faudra voir."

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