Grosjean : "Que faire quand on est dernier après un tour ?"
Le Français a conclu un difficile week-end malaisien avec une treizième place à l'arrivée, loin des points.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
Romain Grosjean a rapidement perdu espoir de bien figurer, après un départ mouvementé, d'autant que sa monoplace ne lui a pas facilité la tâche. Si le score de Haas est resté vierge à Sepang, il veut toutefois y voir une épreuve ayant permis d'apprendre et de progresser pour faire mieux en fin de saison, notamment dans l'approche des réglages.
"Je n'ai pas pris un excellent départ. Je crois que j'étais sur une flaque d'eau", confie Romain Grosjean. "J'ai été poussé au large au virage 4. Une voiture est venue à l'intérieur, puis soudainement à l'extérieur, donc j'ai dû sortir de la piste pour l'éviter. J'étais dernier. Que peut-on faire quand on est dernier au bout du premier tour ?"
"La voiture était assez difficile à piloter au début. Elle a repris vie après le dernier arrêt au stand, quand nous avons mis de l'équilibre aéro. Je pense que nous n'avions pas choisi le bon set-up ce week-end, et je m'inclus dans le processus de décision. Nous pouvons beaucoup apprendre de ce week-end. Je suis certain que nous serons plus forts au Japon."
Un manque de développement chez Haas ?
Au-delà de ce premier tour chaotique, l'explication à ce Grand Prix difficile est donc simple d'après Romain Grosjean : "Pas assez de performance". Une situation qui dure pour Haas, car malgré quelques opportunités savamment saisies comme à Singapour, le rythme pur de la VF-17 est trop souvent décevant en cette deuxième partie de saison. Une mauvaise passe pouvant s'expliquer autant par le manque de compréhension de la monoplace ainsi que par un défaut de développement.
"On travaille dur pour essayer de trouver des solutions, mais ça fait quelques Grands Prix qu'on est en difficulté", regrette Grosjean. "Ici, hier après-midi [samedi, en qualifications], on était pas mal en pneus tendres, nulle part en pneus supertendres. On a essayé de travailler, on a cherché, on n'a pas trouvé. On est en manque de développement sur la voiture ; au début, on était souvent en Q3, maintenant moins."
Victime d'une grosse frayeur lors des essais libres vendredi, Romain Grosjean en a également payé le prix avec une préparation tronquée, même s'il n'y voit pas la raison principale à ce week-end délicat. "La conséquence, c'est qu'on n'a pas pu faire le long relais", précise-t-il, "Ce n'est pas idéal pour la course, mais les mécanos ont fait un super travail pour remettre la voiture en un morceau."
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