Grosjean a pu s'expliquer avec Toto Wolff après Silverstone
Romain Grosjean a révélé avoir téléphoné à Toto Wolff après le Grand Prix de Grande-Bretagne, afin d'apaiser les tensions nées durant le week-end de Silverstone.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Tout était parti de la séance de qualifications le samedi après-midi, lors de laquelle Romain Grosjean avait été gêné dans son tour rapide par Lewis Hamilton en Q3. Le pilote Haas avait estimé avoir perdu deux positions sur la grille de départ suite à cet incident, pour lequel le pilote Mercedes avait échappé à une sanction. L'absence de punition par les commissaires avait fait dire à Grosjean que le triple Champion du monde était ainsi traité en raison du fait qu'il se battait pour le titre mondial. Toto Wolff n'avait pas tardé à répliquer, le directeur de Mercedes renvoyant le Français à l'épisode du Grand Prix de Belgique 2012 et la suspension d'une course dont il avait écopé à l'époque.
"J'ai vu les propos et je n'étais pas très content", ne cache pas Grosjean. "J'ai arrangé un coup de téléphone. La bonne nouvelle, c'est que j'ai son numéro. Nous avons eu un très bon coup de fil, nous nous sommes expliqués. Je pense qu'il y a de la tension, ils se battent pour le Championnat du monde, et certains de mes mots ont probablement été rapportés à Toto d'une manière différente et il était contrarié."
Si Grosjean regrette la manière dont les choses se sont passées suite à l'incident, son opinion par rapport à ce qui s'est produit en piste est en revanche inchangée. "Je n'ai rien dit contre Lewis ni Mercedes, je disais juste que ça m'avait coûté deux places sur la grille", insiste-t-il. "Partir huitième ou dixième, c'est une différence importante en Formule 1, et nous nous battons tous pour la même chose. Je m'excuse d'avoir dit que leur GPS n'était pas bon, ce n'est pas juste envers Mercedes. Mais je pense toujours que j'étais dans un tour rapide et que j'ai perdu trois dixièmes. C'est dommage mais c'est derrière nous. Tout va bien, nous avons discuté avec Toto, nous sommes amis."
Interrogé sur les mots de Toto Wolff, Grosjean a ajouté qu'ils avaient été prononcés "à chaud" et que l'affaire appartenait désormais au passé.
Propos recueillis par Lawrence Barretto
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