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Guide F1 2018 - Alfa Romeo Sauber, le début du mieux ?

L'an passé, nous avions titré notre guide de la saison de l'écurie suisse ainsi : "Sauber, la transition permanente". Il pourrait être réutilisé à nouveau cette année sans perdre de sa pertinence.

Sauber

Guide F1 2018

Motorsport.com vous présente les enjeux de la saison 2018 de Formule 1.

Sauber

Après une saison complète sous la gestion de Longbow Finance et avec un moteur Ferrari 2016, Hinwil n'a pas fait de miracles. Le fait qu'elle soit entrée par deux fois dans les points apparaît même presque comme une chose incroyable, tant le rythme de la C36 a souvent été assez loin du compte.

Il aura fallu un pari stratégique et pneumatique osé en Espagne ainsi qu'une course très mouvementée en Azerbaïdjan pour que la structure ne voit pas son compteur bloqué à zéro. Et comme fin 2016, c'est le pilote qui a inscrit les seuls unités de l'écurie qui se retrouve cette année sur la touche, Pascal Wehrlein ayant été renvoyé à ses études en DTM.

Mais surtout Sauber a vécu, en 2017, d'importants changements en interne : tout d'abord, exit Monisha Kaltenborn qui dirigeait l'écurie depuis 2012 et qui avait pris le pari de signer un accord de fourniture moteur avec Honda en vue de 2018, et bienvenue Frédéric Vasseur, ancien directeur de Renault Sport F1, dont l'une des premières décisions aura été d'annuler le contrat avec la firme nippone, pour assurer au contraire le maintien d'une unité de puissance Ferrari, tout en garantissant qu'il s'agisse de la toute dernière spécification en date.

Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37

Plus encore, les liens entre Sauber et la Scuderia se sont renforcés de façon spectaculaire puisque, outre la fourniture des blocs turbo hybrides, le groupe FIAT a également fait d'Alfa Romeo le sponsor titre et le partenaire technique du constructeur suisse. Et pour juger de l'importance de cet accord, il suffit de se rappeler que Sergio Marchionne en personne l'a officialisé et a annoncé lui-même le line-up d'Alfa Romeo Sauber lors d'une conférence de presse organisée... en Italie. 

L'alliance s'est entre autres choses matérialisée par l'arrivée dans les rangs des titulaires de Sauber de Charles Leclerc, Champion F2 en 2017 et surtout pensionnaire de l'Académie des jeunes pilotes Ferrari. Comme Stoffel Vandoorne avant lui, le Monégasque est très attendu au sortir de son titre dans l'antichambre de la F1 et, à n'en pas douter, ses débuts et sa progression seront très suivis par Ferrari, à l'heure où les jours de Kimi Räikkönen en rouge semblent comptés.

De l'autre côté du garage, il y aura Marcus Ericsson. Si ce dernier ne bénéficie globalement pas du même crédit que son équipier, il bénéficie d'une belle expérience. Aussi, il convient de se souvenir que c'est tout de même grâce à sa présence que Sauber a pu sortir la tête de l'eau en 2016, avec l'apport financier de ses sponsors, qui demeurent à la barre. Son maintien au sein de l'écurie n'était toutefois pas totalement acquis puisque Ferrari a fait le forcing pour qu'Antonio Giovinazzi soit également titulaire. Le Suédois devra donc sans doute sortir de sa série très négative de 48 GP sans le moindre point pour espérer avoir un avenir au sein d'une écurie qui pourrait bientôt avoir moins besoin de ses deniers.

Les essais hivernaux n'ont pas vraiment dessiné de grand mieux dans les performances des monoplaces d'Hinwil. Certes, elles ont beaucoup roulé (786 tours), mais le comportement et la vitesse en piste laissent songeur. Les deux pilotes ont connu d'ailleurs plusieurs sorties de piste chacun ; de là à conclure que la voiture n'est pas tout à fait accommodante ou qu'il faut aller au-delà de la limite pour essayer d'en tirer le meilleur, il n'y a qu'un pas.

Conclusion

À nouveau, 2018 va être, indubitablement, une saison de transition pour Sauber. Le partenariat avec Alfa Romeo ne donnera sans doute pas son plein potentiel dès cette saison, quand bien même il devrait participer à un développement plus important et, peut-être, plus efficace. Toujours est-il qu'en attendant, on voit mal la structure fondée par Peter Sauber jouer mieux que des coups face à une concurrence qui se densifie et se renforce en milieu de peloton. Comme l'an passé, la moindre opportunité devra être saisie rapidement, en attendant que toutes les pièces s’emboîtent pour l'avenir.

Points forts Points faibles
 La relation approfondie avec Ferrari  Trop tôt pour que la relation avec Alfa porte ses fruits
 Une situation saine  Essais hivernaux relativement discrets
 Leclerc, grand espoir de la F1  
Marcus Ericsson, Alfa Romeo Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Alfa Romeo Sauber C37 dans les graviers
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37 lâche des étincelles
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37 se crashe
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Marcus Ericsson, Alfa Romeo Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
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