Guide saison 2013 : Lotus F1 Team

Pari gagné pour Eric Boullier et ses troupes : Enstone est redevenu une entité gagnante, forte –cerise sur le gâteau- d’une image de marque et d’une popularité incontestables dans le monde entier. Dans son chemin vers le statut de top team, Lotus a fait un grand pas en avant en 2012, prouvant être en mesure de jouer les premiers rôles sur tous types de circuits, avec une paire de pilote n’ayant pourtant pas touché un volant F1 en course lors des deux saisons précédentes !

En plus de gros accords commerciaux asseyant avec sérénité la position financière de l’équipe (Burn, Honeywell, après Microsoft et d’autres deals ponctuels remarqués en 2012), et la confiance de Total, Lotus disposera cette année d’un simulateur dernier cri en état de marche et d’une stabilité du staff technique basé en Angleterre. Main dans la main avec Renault, Lotus représente un excellent étalonnage des performances par rapport à Red Bull, qui utilise le même bloc moteur.

En 2013, Kimi « Iceman » Räikkönen et Romain Grosjean remettront le couvert, plus affamés que jamais, chacun pour leurs raisons propres. Le Champion du Monde 2007, qui a terminé tous les GP de la saison 2012, a épaté son monde avec la 3ème place du championnat l’an dernier, découvrant pourtant le DRS ainsi que certains circuits, et reprenant pied avec une équipe le laissant vivre sa vie de Cheval Noir. Romain Grosjean, à qui la confiance du team fut –tardivement- renouvelée en raison d’une pointe de vitesse certaine, sait désormais que son étalon doit être son coéquipier en termes de régularité : avec les deux pilotes à l’arrivée aussi souvent que possible, de quoi serait capable Lotus au championnat ? On laisse les résultats 2013 parler, mais il y a fort à parier que l’E21 soit encore l’une de celles qu’il faudra avoir à l’œil cette année. Nombreux sont les fans et les observateurs du paddock à souhaiter voir l’équipe ayant offert ses deux titres mondiaux à Fernando Alonso revenir sabrer le champagne plus souvent.