Haas s'approche du plafond mais ne change pas de philosophie

Günther Steiner a affirmé que la stratégie de Haas concernant l'achat de pièces ne changerait pas pour 2023 malgré l'augmentation du budget de l'équipe américaine.

Nico Hulkenberg, Haas VF-22

Photo de: Michael Potts / Motorsport Images

Alors que Haas F1 Team se prépare à publier les premières images de sa livrée 2023 avant la présentation officielle de la nouvelle VF-23, qui aura lieu plus tard, l'équipe américaine a de grandes ambitions pour la campagne à venir. En effet, la nouvelle réglementation technique a permis à Haas de réintégrer le milieu de grille et de réaliser de belles performances après deux saisons inquiétantes. La signature d'un contrat avec un nouveau sponsor titre, l'entreprise de transfert de fonds MoneyGram, a renfloué les caisses et devrait aider l'écurie à atteindre la limite du plafond budgétaire, fixé à 137,4 millions de dollars en 2023 avant revalorisation.

Néanmoins, comme l'a précisé le directeur Günther Steiner à Motorsport.com, cet argent frais ne va pas révolutionner le mode opératoire bien particulier de Haas. L'Italien a ainsi précisé : "Nous voulons investir l'argent dans la voiture. En ce moment, tout ce que nous avons, nous l'investissons dans la voiture. Nous ne voulons rien faire d'autre pour le moment. Nous voulons stabiliser notre système et nous assurer que nous utilisons tout pour que la voiture aille vite, rien d'autre."

Depuis son intégration au Championnat du monde de F1, en 2016, Haas délègue la construction de son châssis à Dallara et achète à Ferrari le maximum de pièces autorisées par le règlement. Par ailleurs, les liens entre les deux équipes n'ont fait que se renforcer ces dernières années, notamment avec l'arrivée d'employés Haas dans des bureaux à Maranello.

"Nous ne nous concentrons pas sur d'autres choses [en nous disant] 'Oh, nous voulons faire ça nous-mêmes', non", a affirmé Steiner. "Stabilisons la manière dont nous procédons aujourd'hui et si nous voulons changer quelque chose, faisons-le plus tard parce que, sinon, si nous essayons d'en faire trop, nous allons nous casser la figure. Pour l'instant, nous nous en tenons au modèle, nous en tirons le meilleur parti. Si nous pouvons trouver des économies ou de meilleurs investissements dans le cadre du plafond budgétaire en concevant certaines pièces nous-mêmes, alors nous le ferons plus tard. Mais pas tout de suite."

L'arrivée de MoneyGram offre plus de stabilité à Haas, après une période agitée avec ses précédents sponsors : pour diverses raisons ayant toutes suscité la polémique, ses accords avec Rich Energy et Uralkali n'étaient pas allés à leur terme.

L'état de santé actuel de Haas n'a-t-il jamais été aussi bon ? À cette question, Steiner a répondu : "Je dirais que nous n'avons jamais été dans une mauvaise position. L'année 2020 n'a pas été facile en raison de la pandémie qui a éclaté mais je pense que [l'arrivée de MoneyGram] nous met dans une très bonne position. Est-ce la meilleure ou non ? [...] Quand nous sommes arrivés en 2016, il n'y avait pas de plafond budgétaire, donc nous étions beaucoup plus inférieurs aux autres équipes, même si nous étions dans une bonne situation financière. Maintenant, par rapport aux autres, nous sommes aussi, sur le plan financier, très compétitifs. Pas compétitifs, nous sommes à égalité."

Avec Luke Smith

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