Haas va dédier un ingénieur à la gestion du trafic
Haas F1 Team va s'inspirer d'un système utilisé en IndyCar à partir du Grand Prix d'Azerbaïdjan pour éviter le trafic lors des qualifications.
Des mécaniciens Haas F1 et la voiture de Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Sutton Motorsport Images
Kevin Magnussen avait été handicapé par le trafic en Q2 à Monaco et n'est pas parvenu à passer le stade de la Q1 à Montréal, ayant échoué à trouver un tour clair.
Suite à cette déconvenue, Günther Steiner a décidé de dédier un ingénieur à la gestion du trafic ; le technicien en question surveillera notamment les données GPS fournies aux équipes. Cependant, quant à savoir s'il se tiendra en bord de piste ou sera aux côtés de ses pairs sur le muret des stands, cela reste incertain.
"Nous avons effectué des changements", confirme Magnussen. "Nous avons chacun une personne dont la tâche consiste uniquement à surveiller le trafic et à guetter le GPS. Espérons que ça aidera. Cela fait partie de notre développement et de nos progrès course après course, et c'est bien que nous avancions immédiatement."
"Il n'était pas clair après Monaco, première course où nous avons eu du trafic, qu'il fallait faire un changement ; cela aurait pu être un simple manque de chance agaçant. Mais cela s'est reproduit d'emblée, et nous avons réagi, c'est vraiment bien. J'aime ça !"
Pas de recrutement
Haas n'a effectué aucun recrutement dans cette optique et va former des ingénieurs actuels à cette nouvelle tâche, qui n'est pas encore complètement définie.
"Vendredi, nous allons en discuter tous ensemble", explique Steiner. "Nous avons nos candidats ; de toute façon, il s'agit juste de leur dire ce qu'il faut qu'ils fassent."
Bien entendu, le besoin sera moins vital sur de longs tracés comme Spa-Francorchamps, mais la solution aura le mérite d'être déjà trouvée.
"Il faut qu'il y ait quelqu'un qui surveille le GPS ou les données, qui essaie de voir ce que font les autres", poursuit Steiner. "Je pense que le Canada a été particulièrement difficile parce qu'il y avait autant de voitures sur un circuit court, donc moins de place. Il est évident qu'on rencontre davantage de voitures, et les autres gèrent leurs pneus différemment pour faire un tour rapide."
"Si on le sait, on peut au moins dire au pilote comment il doit réagir pour faire son propre tour lancé. Cela restera difficile, mais l'ingénieur de course a trop de choses à faire, et si c'est pour les deux voitures, c'est très facile."
"Mais ce qui s'est passé au Canada – un circuit court, une mise en température des pneus difficile – il faut y faire quelque chose. Même si nous n'en avons pas forcément besoin, nous pouvons le faire partout, et la prochaine fois que nous en aurons besoin, nos ingénieurs seront formés."
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