Haas F1 s'attend "au fond de grille" lors du début de saison

Haas est la première équipe à lever le voile sur sa monoplace version 2024, même s'il y a fort à parier que la F1 (en images de synthèse) présentée ce vendredi sera différente, au moins en partie, de celle qui prendra la piste lors du premier shakedown prévu le 11 février puis ensuite au cours des essais hivernaux.

Différente, mais visiblement pas performante. En effet, comme il avait déjà pu le souligner auparavant, Ayao Komatsu a expliqué que les retards sur le travail mené en vue de 2024 n'ont pas permis à l'écurie de parvenir à une première spécification satisfaisante. 

"À Bahreïn, je pense toujours que nous serons vers le fond de la grille, voire derniers", a expliqué en toute franchise le successeur de Günther Steiner à la tête de l'écurie. "Depuis que je suis devenu directeur d'équipe, j'ai passé beaucoup de temps à discuter avec les responsables, tant au Royaume-Uni qu'en Italie, et ils sont enthousiastes parce que c'est une occasion de progresser et qu'il y a des domaines d'amélioration partout."

"La raison pour laquelle notre voiture en version de lancement ne sera pas assez rapide à Bahreïn n'est pas due à la qualité des personnes que nous avons ici, mais au fait que nous avons commencé en retard et que nous nous sommes arrêtés pendant deux mois pour travailler sur les évolutions d'Austin. Cela a vraiment détourné les ressources, donc nous avons perdu du temps à ce moment-là, mais l'équipe réalise de bons progrès en soufflerie, donc c'est positif et, pour ce qui est des caractéristiques, ça va dans la bonne direction."

Dans ces conditions, les tests de Bahreïn (du 21 au 23 février) seront l'occasion d'amorcer un travail de développement plus précis, se focalisant sur les données récoltées tout au long des trois journées de roulage. 

"L'objectif est d'avoir un bon programme d'essais pour Bahreïn afin de disposer de données de qualité que l'équipe pourra analyser et qui lui permettront de comprendre dans quelle direction développer la voiture. Cela signifie qu'il faut comprendre précisément les forces et les faiblesses de la VF-24, puis mettre en place un plan cohérent pour produire des améliorations, ce qui n'est pas arrivé auparavant."