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Haas va franchir un cap au niveau des développements

Haas F1 Team adopte une stratégie plus ambitieuse quant aux développements de sa VF-18 au fil de la saison, ce qui devrait porter ses fruits dans la lutte pour le top 5 au championnat.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari

Andrew Hone / Motorsport Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, dans le garage
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 et Esteban Ocon, Force India VJM11 battle
Les mécaniciens travaillent sur la voiture de Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, sur la grille
Ayao Komatsu, ingénieur de course en chef, Haas F1 Team, lors de la reconnaissance de piste
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 et Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, passe devant Fernando Alonso, McLaren MCL33 Renault
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Ferrari
Kevin Magnussen, Haas F1 Team, sur la grille avec les mécaniciens Haas
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, devant Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, et Fernando Alonso, McLaren MCL33 Renault
Romain Grosjean, Haas F1 Team, est félicité pour ses qualifications par son équipe

Construisant ses monoplaces en collaboration avec Dallara, Haas vient d'entamer sa troisième campagne en Formule 1 avec un niveau de compétitivité remarquable, puisque Kevin Magnussen et Romain Grosjean jouaient le top 5 du Grand Prix d'Australie avant que le Danois n'obtienne cette cinquième place à Bahreïn.

Cependant, lors de ses deux premières saisons dans l'élite, l'écurie américaine peinait à maintenir son niveau de performance au fil de l'année. En 2016, Haas a marqué 28 de ses 29 points avant la trêve estivale ; l'an passé, 29 unités sur 47. Le programme à venir est toutefois plus ambitieux.

Lorsque Motorsport.com lui demande en exclusivité si l'équipe d'ingénierie est prête à relever ce challenge et à s'adapter à une monoplace qui évolue, Ayao Komatsu, ingénieur de course en chef, répond : "Nous ne l'avons pas vraiment fait [auparavant], je ne peux pas affirmer que ça ne sera pas un problème."

"Mais nous avons tiré des leçons de l'an dernier. Parce que même si nous n'avons pas vraiment développé la voiture, nous avons eu deux évolutions. Nous en avons eu une à Barcelone et une à Austin. Et après la saison, nous avons travaillé sur ces évolutions passées, nous avons appris des choses que nous aurions dû savoir auparavant."

"Donc nous devions être mieux préparés cette année. Je pense que nous sommes bien mieux placés pour tirer le meilleur de notre développement au fil de cette année." Komatsu précise toutefois qu'il n'y aura pas des évolutions à chaque course, contrairement à ce que peuvent faire les top teams par exemple.

Quoi qu'il en soit, après un début de saison aussi prometteur, l'objectif est clair : "Pas seulement se battre pour les points, nous visons l'avant du milieu de tableau en permanence."

La stabilité, maître-mot chez Haas

Avec 225 employés, Haas est de loin la plus petite écurie du plateau, même si c'est en grande partie en raison des tâches qui sont déléguées à Dallara. La structure américaine a la stabilité pour maître-mot, avec une équipe stable depuis sa fondation à l'aube de la saison 2016 et juste quelques recrutements à noter, notamment pour améliorer l'exploitation des gommes Pirelli.

"Depuis début 2016, nous avons exactement les mêmes ingénieurs", révèle Ayao Komatsu. "Nous avons seulement renforcé l'équipe, nous n'avons remplacé personne. Nous avons recruté un ingénieur fiabilité ; le seul changement, c'est au niveau du stratège, c'est quelqu'un de très bon."

"Nous avons aussi recruté un ingénieur pneus, car c'était une de nos principales faiblesses – un ancien de Bridgestone. Il faut vraiment quelqu'un qui a l'expérience du design des pneus, et lui était designer. C'est vraiment bien. Cela nous aide vraiment à nous focaliser, nous lui laissons l'analyse des pneus. Nous lui demandons son avis concernant le fonctionnement des pneus et ce qu'il faut faire, et une fois que c'est fait, nous pouvons nous focaliser sur la voiture."

"Avant, les gens comme moi, les ingénieurs de course ou les ingénieurs performance travaillions sur tout. On se dispersait... Quand on a des spécialistes dans ces domaines, on peut s'appuyer sur eux et les personnes comme les ingénieurs de course et les ingénieurs performance peuvent se concentrer davantage sur le côté mécanique de la voiture."

"Avoir le même groupe de personnes depuis deux ans et demi, c'est génial. Nous espérons qu'en leur donnant un environnement de travail appréciable et suffisamment de défis à relever, ils resteront."

Propos recueillis par Oleg Karpov

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