Haas évaluera les freins Brembo et Carbon Industries à Barcelone

À de nombreuses reprises en 2016, les freins ont été au cœur des difficultés des pilotes de la structure de Kannapolis, qu’il s’agisse de problèmes liés aux réglages mais aussi de à leur fonctionnement et parfois de défaillances.

Cette situation avait amené Haas à passer des freins Brembo, avec lesquels l’équipe avait démarré la saison, à des freins Carbon Industrie en fin de saison pour évaluer la situation avec les deux fournisseurs.

Cette réflexion n’a évidemment pas été laissée de côté en vue de 2017. Günther Steiner, interrogé par ESPN, a expliqué que l’écurie allait mettre en place un double programme pour pouvoir évaluer les deux produits lors des essais hivernaux. "Sur le fournisseur de freins, nous ferons un programme parallèle et ensuite nous verrons quel chemin emprunter."

"Nous allons prendre une décision après les essais de Barcelone. Nous sommes prêts à utiliser l’un ou l’autre pour la saison de course, donc nous sommes prêts à avoir des options ; ça a toujours été notre objectif", explique le directeur de Haas.

"Nous n’avons pas dit que nous abandonnions quiconque, nous voulions juste voir quoi d’autre pouvait être fait et avoir des options au cas où l’un se montrait bien meilleur. Ça pourrait être soit l’un, soit l’autre, nous ne savons pas encore."

Un travail d’autant plus important que les changement réglementaires impliquent des modifications notables sur les freins qui doivent correspondre à des pneus plus grands et plus larges.

"Nous ne pouvions pas tester nos freins comme nous en avions besoin […] l’année dernière, donc nous avons prévu d’avoir [cette] option. L’an passé, nous en sommes arrivés à la conclusion que l’autre matériel était bon aussi, donc nous avons juste besoin de faire une double vérification pour cette année."

"Les freins sont plus grands dorénavant, les disques sont plus larges, plus épais. Nous avons juste besoin de vérifier le matériel et de nous assurer que tout fonctionne. La meilleure solution est d’avoir une option, si on le peut, et c’est ce que nous avons fait."