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Haas réagit : McLaren et Force India "voient des fantômes"

Günther Steiner estime que les accusations dont fait l'objet Haas F1 dans sa collaboration avec Ferrari sont sans fondement. L'écurie américaine semble prête à montrer patte blanche devant la FIA s'il le faut.

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18

Andrew Hone / Motorsport Images

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Günther Steiner, Team Prinicipal, Haas F1 Team
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13 et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team et Guenther Steiner, Team Prinicipal, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team, et Kevin Magnussen, Haas F1 Team
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, au départ
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, dans les stands
Romain Grosjean, Haas F1 Team, sur la grille

En marge du Grand Prix d'Australie, qui a vu Haas F1 s'installer comme la quatrième force du plateau à Melbourne avant de vivre un double abandon cruel suite à des erreurs aux stands, deux écuries se sont interrogées sur la légalité de la monoplace américaine. McLaren et Force India sont montées au créneau en portant des interrogations quant aux similitudes troublantes, d'après elles comme d'autres observateurs, entre la Haas VF-18 et la Ferrari SF70H de la saison dernière.

À quelques exceptions près – et notamment les suspensions –, il est interdit à deux équipes de partager des informations concernant les pièces d'un châssis, contraignant chaque structure à développer sa propre monoplace dans la limite des partenariats techniques autorisés. Les relations entre Haas et Ferrari sont étroites depuis l'arrivée en F1 de l'équipe américaine, et les doutes ont parfois émergé sur le sujet, mais jamais dans les termes employés depuis le week-end dernier. L'apparition de Kevin Magnussen et Romain Grosjean sur la troisième ligne de la grille de départ à Melbourne n'y est certainement pas étrangère… 

Haas F1 utilise un châssis conçu par Dallara, mais avec l'autorisation d'utiliser la soufflerie de Ferrari à Maranello. Par ailleurs, la VF-18 est dotée de l'unité de puissance et de la boîte de vitesses Ferrari, ainsi que des suspensions du constructeur italien. Rien qui soit illégal à moins que des preuves ne démontrent une collaboration plus poussée, qui aille au-delà de la ligne rouge.

Des preuves, c'est ce qu'exige Günther Steiner de Force India et McLaren, visiblement à l'aise avec le sujet et prêt à voir l'affaire être portée devant la FIA pour démontrer la bonne foi de son écurie. 

"Ils voient des fantômes", regrette le directeur de Haas F1 au micro de la BBC. "Ils disent que la voiture paraît très similaire à une Ferrari de l'année dernière. Aurions-nous dû copier leur voiture, qui est derrière nous, ou aurions-nous dû opter pour une voiture qui était plutôt rapide ? Donnez-moi une réponse à ça."

Le même empattement que la Ferrari... 2018

Assumant l'inspiration de la concurrence, pratiquée par tous et de tout temps dans le paddock F1, Steiner renvoie les accusateurs à sa logique, s'appuyant sur le fait que la monoplace 2018 de Haas a un empattement identique à celui de la Ferrari 2018… qui a changé durant l'hiver.

"Nous avons le même [empattement] que Ferrari", souligne-t-il. "Nous devons l'avoir car nous avons la même suspension, alors pourquoi ferions-nous différemment ? C'est logique. Ça ne peut donc pas être la Ferrari de l'année dernière, puisqu'elle a le même empattement que la Ferrari de cette année. Ce que je veux dire, c'est que s'ils ont un problème avec ça, je leur montre le chemin de la FIA. Ils peuvent déposer une réclamation."

Face aux doigts qui commencent à se pointer vers Haas, Steiner estime que son équipe dérange maintenant qu'elle confirme sa progression et parvient à s'offrir un niveau de performance supérieur à certains rivaux qui investissent davantage d'argent.

"Si vous devez justifier votre incompétence, l'attaque est la meilleure défense", lance-t-il. "Si quelqu'un a deux fois plus d'argent que nous et se retrouve derrière, la personne qui détient l'équipe devrait poser la question : 'Mais qu'est-ce que vous fabriquez ?' C'est une compétition. Peut-être que l'année prochaine nous serons derniers. Quand on parle, il faut avoir un argument à soutenir, pas uniquement des suppositions."

Fin du premier round ?

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