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Haas - "Une équipe de jour et une équipe de nuit" à Barcelone

A quelques jours des tout premiers tests de la saison 2016 de Formule 1, Günther Steiner, le directeur de l’écurie Haas, explique comment la structure américaine va aborder ses premiers essais privés.

Gene Haas, Haas Automotion et Guenther Steiner, Haas F1

Photo de: XPB Images

Gunther Steiner, Haas F1, Team Principal
Carlos Slim, Esteban Gutiérrez, Gene Haas et Günther Steiner
Carlos Slim, Esteban Gutiérrez, Gene Haas et Günther Steiner
Carlos Slim, Esteban Gutiérrez, Gene Haas et Günther Steiner
Carlos Slim, Esteban Gutiérrez, Gene Haas et Günther Steiner
Gunther Steiner, Team Principal Haas F1 Team
Gunther Steiner, Team Principal Haas F1 Team, Romain Grosjean, Haas F1 Team et Gene Haas, Haas F1 Team
Gunther Steiner, Team Principal Haas F1 Team, Romain Grosjean, Haas F1 Team

Déjà présente à Barcelone, l’écurie Haas F1 Team va débuter son aventure en Formule 1 le 22 février en présentant sa monoplace puis en prenant part aux essais hivernaux organisés sur le circuit de Barcelona-Catalunya. L’occasion pour Günther Steiner d’expliquer le travail et les méthodes de l’équipe en vue de cette première expérience d’importance dans le grand cirque, avec les deux sessions de tests complémentaires.

"Lors de notre premier test de la saison et le premier de l’équipe, nous allons essayer de nous assurer que tout fonctionne comme prévu. Vous éprouvez tout ce que vous avez fait et lors de la seconde partie des tests, vous essayez de tirer de la performance de la voiture. Ou, pour mieux le dire, vous essayer d’obtenir de la performance aussi rapidement que possible."

"Tout est nouveau sur la voiture. Le premier test est assez important juste du point de vue de la fiabilité. Vous essayez d’apprendre autant que possible de la voiture. Vous avez la base de la voiture et vous travaillez sur cette base le reste de l’année."

Aucune limite de travail

L’une des attentes majeures chez Haas, pour ces premiers essais, sera de créer une atmosphère de travail collectif pour pouvoir faire face à toutes les situations quand les Grands Prix débuteront : "Parce que nous sommes une nouvelle équipe, il faut nous assurer que tout le monde travaille ensemble - les mécaniciens qui travaillent avec les ingénieurs de course - pour rendre la voiture fiable, pour comprendre la voiture."

"Tout est nouveau pour nous. Ce n’est pas seulement une nouvelle voiture, mais une nouvelle équipe. Lors des seconds tests, j’espère que nous pourrons nous placer en position de commencer à travailler sur les réglages de la voiture à partir desquels nous pouvons apprendre comment la rendre meilleure pour la course."

En raison de leur courte durée - huit jours - ces essais hivernaux sont essentiels pour lancer la saison. Le travail y sera donc logiquement très intense pour le personnel présent, dont la gestion sera un paramètre essentiel pour progresser au mieux : "Pour les essais, il n’y a aucune limite concernant la quantité de travail. Nous avons une équipe de jour et une équipe de nuit. Par le passé, qui n’est pas si lointain, c’étaient les mêmes personnes qui constituaient les équipes de jour et de nuit."

"Ce qui est fait aujourd’hui est que vous avez des gens qui arrivent à 18h et qui dînent avec les gars de l’équipe de jour, donc ils échangent ce qu’ils ont appris et savent ce qu’ils ont à faire. Les gars [de l’équipe de nuit] prennent la relève et travaillent jusqu’au lever du soleil, alors l’équipe de jour arrive de nouveau et vous faites la même chose. Ils petit-déjeunent ensemble et certains vont se coucher et les autres vont travailler."

Éviter le burn-out

Éviter que les mécaniciens ne soient trop sollicités est un enjeu essentiel pour assurer le bon fonctionnement de la structure lors de cette période cruciale : "Ce que vous faites normalement, parce que lors des tests vous ne faites rouler qu’une seule voiture et avez deux équipes de mécaniciens, vous les échangez lors du second test. Il faut toujours être prudent parce qu’il y en aura qui ne veulent pas rentrer. Ils veulent rester donc vous devez leur dire : 'Non, ton temps de travail est fini'. C’est tout un défi."

"Nous essaierons de leur donner un samedi ou un dimanche de repos avant qu’ils aillent en Australie. Ces gars, quand ils reviendront à l’usine après les seconds tests, devront reconstruire les voitures avant qu’elles ne soient envoyées en Australie. Il faut être prudent pour qu’ils ne soient pas victimes de burn-out."

Finalement, que prendre de ces tests et comment l’appliquer dès l’Australie ? "Vous éprouvez votre méthodologie, la manière de travailler, la manière dont les gars travaillent. Vous avez le temps entre les deux, 10 jours pour régler cela. Il y a tellement d’électronique dans ces voitures, de logiciels. Vous essayer de tout éprouver pour qu’il n’y ait pas d’erreurs."

"Quand vous arrivez en Australie et que vos pilotes remarquent que le comportement de la voiture n’est pas bon, vous savez quoi faire pour que le comportement de la voiture soit bon. C’est un mélange de tout. La chose la plus importante est de rouler autant que possible à Barcelone et d’éviter tout contretemps avec une casse de la voiture ou autre. Plus vous pilotez, plus vous apprenez et plus vous êtes préparés pour l’Australie."

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