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Haas, vers un nouveau modèle d'équipe?

Gene Haas au siège de Haas F1 Team à Kannapolis, N.C.

Gene Haas au siège de Haas F1 Team à Kannapolis, N.C.

Rainier Ehrhardt

Quartiers généraux de Haas F1 Team
Logo Ferrari
Gene Haas au siège de Haas F1 Team à Kannapolis, N.C.
Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T sur la grille
Quartiers généraux de Haas F1 Team
Gene Haas, Haas Automotion
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T

Récemment, l'équipe Haas avait réagi aux discussions en cours quant à la possibilité de voir apparaître des voitures clientes.

L'équipe américaine, qui prendra part à son tout premier Championnat du Monde en 2016, expliquait sa volonté de s'adapter au mieux aux règlements qui seront votés, même si la façon dont elle se prépare aujourd'hui ne correspond pas au modèle des châssis clients.

Lire aussi : Haas se dit favorable aux voitures clientes

Pour autant, Haas F1 Team ne constituera pas non plus un constructeur à part entière, puisque Dallara et Ferrari fourniront les pièces majeures. Mais où se situe au juste la différence entre un constructeur et un client? Le propriétaire de l'équipe, Gene Haas, estime qu'il règne beaucoup de confusion en la matière.

"Je pense qu'il y a aujourd'hui une grande confusion autour de la définition d'un constructeur," explique Haas. "Dès que vous commandez votre premier boulon, vous n'êtes plus tout à fait un constructeur. Je ne connais que deux équipes qui n'achètent ni leurs moteurs, ni leurs transmissions à d'autres fournisseurs…"

"À mon avis, toutes les équipes roulent avec des châssis clients, à plus ou moins grande échelle. Tout le monde pense qu'il n'y a que des constructeurs en F1 mais lorsque l'on analyse la situation de près, ce n'est pas aussi clair, tout n'est pas tout noir ou tout blanc."

L'importance d'être américain

En 2016, Haas constituera ainsi un modèle à part entière en Formule 1, et son fondateur pense que d'autres équipes pourraient suivre à l'avenir.

"Nous ne pouvons faire que ce que les règles actuelles nous permettent de faire, évidemment," poursuit Gene Haas. "Nous devons encore apprendre. Cela dit, il y a des enseignements à tirer de ce que nous sommes en train de bâtir : Ferrari a forcément de bonnes raisons de nous aider…"

"Peut-être s'agit-il d'un nouveau modèle. Une grande équipe en aide une plus petite, il s'agit d'une opération gagnant-gagnant. Le règlement actuel ne permet de toute façon pas à la plus grande des deux écuries d'en tirer de grands bénéfices."

Haas souligne également l'importance de constituer une équipe américaine en F1. Il estime que la venue de son entité dans la discipline reine du sport automobile contribue à l'internationalisation de la F1, déjà bien en cours.

"Notre nationalité constitue en réalité notre plus grande influence, car une équipe américaine va désormais rivaliser avec les Allemands ou les Italiens. Cela a beaucoup d'intérêt d'une part, et d'autre part nous contribuons à la confirmation que la F1 est un sport international."

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