Häkkinen - "Ce n'est pas la fin de McLaren, c'est le début"

Sacré à deux reprises avec McLaren, du temps de la collaboration avec Mercedes, lors des saisons 1998 et 1999, le "Finlandais Volant" a eu du mal à voir son ancienne équipe lutter en fond de grille, mais il ne s’inquiète absolument pas de l’avenir. Il est notamment convaincu que cet échec rendra McLaren-Honda plus fort en 2016, tant psychologiquement que sportivement.

"C’est bien sûr douloureux de les regarder car tout le monde parle de l’échec", constat Häkkinen. "C’est psychologiquement exigeant. Si McLaren a connu une mauvaise saison cette année, je ne vois pas ça comme la fin du monde. C’est une grande équipe et il y a des gens formidables qui travaillent là-bas. Je suis certain qu’avec la bonne mentalité positive et la bonne réflexion, ils résoudront les problèmes et retrouveront le succès. Ce n’est pas la fin de McLaren ; c’est le début de McLaren."

Souffrir pour s’endurcir

Alors que Ron Dennis est toujours à la barre du navire McLaren, dans un rôle de Président du McLaren Group, Häkkinen estime justement que la mentalité de Woking fait sa force et qu’elle n’a pas changé. Il se souvient notamment des dures années qu’il a dû traverser avant de connaître enfin le succès à la fin des années 90 avec l’écurie britannique.

"Quand je courais là-bas, ils analysaient chaque détail très attentivement et c’est ce qui les rend formidables", estime Häkkinen. "Je suis certain qu’avec les pilotes qu’ils ont et l’expérience qu’a l’équipe, ils savent comment faire."

"Quand j’étais là-bas, il a fallu des années pour s’analyser soi-même, travailler avec l’équipe, comprendre où étaient les problèmes et comment nous pouvions gagner, comment nous pouvions être meilleurs, où nous pouvions être meilleurs. Mais quand la victoire est arrivée, nous étions calmes et sereins, nous avions davantage de confiance, nous croyions en nous plus que jamais."