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Häkkinen comprend la réaction de Vettel après Spa

L'ancien pilote estime que les critiques du pilote Ferrari envers Ferrari après le Grand Prix de Belgique sont compréhensibles.

Sebastian Vettel, Ferrari dans le Parc Fermé

Photo de: XPB Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T rentre aux stands avec une crevaison
Sebastian Vettel, Ferrari sur la grille
Mika Hakkinen
Les pneus de Sebastian Vettel, Ferrari sont repris pour analyses
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T sur la grille
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T rentre aux stands avec une crevaison

Les propos décapants de Sebastian Vettel à l’issue du Grand Prix de Belgique ont provoqué de nombreuses réactions, alors que Pirelli et Ferrari cherchent à comprendre avec le maximum de précisions ce qui a pu arriver au pilote allemand, lorsque son pneu a subi une délamination en fin de relais à la sortie du Raidillon de l’Eau Rouge. 

Le quadruple champion du monde estime anormal d’avoir subi une telle défaillance à l’arrière-droit de sa monoplace, et a insisté pour dire que la stratégie de son équipe de tenter une course à un seul arrêt n’avait rien de risqué. 

Sans prendre position sur la situation pneumatique, pour laquelle il laisse les experts éclaircir le sujet, Mika Häkkinen a indiqué qu’il comprenait les réactions de Vettel et, dans une moindre mesure, de Nico Rosberg. Le pilote Mercedes avait lui aussi fait part de son inquiétude après la défaillance d’un pneu en essais libres. 

Avant que cela ne se produise à une telle vitesse, on oublie à quel point on va vite.

Mika Häkkinen

"Je peux comprendre qu’un pilote réagisse comme cela dans une telle situation, particulièrement à Spa où c’est vraiment rapide, et une crevaison est toujours dangereuse", estime Häkkinen dans sa chronique pour Hermes. "80% de la performance d’un pilote provient de sa force mentale, donc si cela arrive, votre confiance commence à faiblir, et vos temps au tour aussi."

Le double champion du monde finlandais se souvient lui-même d’une frayeur vécue à Spa-Francorchamps, après le Raidillon. 

"Je me souviens des essais libres en 1997 : je suis sorti de l’Eau Rouge et dans la ligne droite de Kemmel j’ai soudainement eu une défaillance de la suspension, à environ 330 km/h. Avant que cela ne se produise à une telle vitesse, on oublie à quel point on va vite."

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