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Häkkinen - Souvenirs chinois avant un premier titre mondial

Mika Häkkinen

DaimlerChrysler

Mika Häkkinen
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Conférence de presse: Michael Schumacher et Mika Hakkinen
Mika Häkkinen
Mika Hakkinen félicité par Ron Dennis
Mika Häkkinen, vainqueur
Mika Häkkinen
Mika Hakkinen et Kimi Raikkonen

En 2015, le double Champion du Monde 1998 et 1999 Mika Hakkinen se raconte en détail au travers de récits publiés sur le site officiel de l'écurie McLaren. Motorsport.com vous en propose la traduction française au fil des semaines, afin de ne pas manquer une miette de l'histoire de ce grand Monsieur de la Formule 1.

L'ancien pilote finlandais revient cette fois sur ses expériences vécues en Chine. Si Häkkinen n'a jamais roulé en Formule 1 sur le tracé de Shanghai, il connaît le circuit et le pays de longue date...

"Le Grand Prix de Chine est au calendrier depuis 2004, il se tient sur le Circuit International de Shanghai, qui se situe en réalité à Jiading, à 20 kilomètres du centre-ville de Shanghai vers le nord-ouest.

Le circuit a coûté plus de 400 millions d'euros aux Chinois, mais leurs installations sont à la pointe de la technologie. Ma carrière en F1 a pris fin en 2001, je n'ai donc pas eu l'occasion de rouler là-bas au plus haut niveau mais c'est un endroit réellement impressionnant, typique de la nouvelle génération de circuits conçus par Herman Tilke.

Je suis d'avis que la F1 a besoin d'un mélange entre anciens et nouveaux circuits.

Mika Häkkinen

Après le tracé de Sepang en Malaisie, Shanghai est un parfait exemple de la façon dont sont conçus les nouveaux circuits : imaginé par Tilke, situé en Asie, muni de superbes installations et d'une piste large, lisse qui compte au moins une longue ligne droite suivie d'un virage serré. Je suis d'avis que la Formule 1 a besoin d'un mélange entre de nouveaux circuits et d'autres plus anciens, plus "old school". C'est ce qu'il se passe actuellement et je pense qu'il est important que les deux types de circuits cohabitent.

J'ai visité Shanghai pour la première en 1998, soit six ans avant le premier Grand Prix de Chine, à l'occasion d'une opération promotionnelle pour West, sponsor-titre de McLaren-Mercedes à l'époque. Nous étions très stressés, car nous préparions alors le dernier Grand Prix de la saison à Suzuka, au Japon. J'allais disputer le titre avec Michael Schumacher : je comptais alors 90 points et Michael 86, alors que la victoire valait alors dix unités.

Afin de m'acclimater au fuseau horaire d'Extrême-Orient et de rendre service au sponsor de l'équipe, j'ai donc passé trois ou quatre jours à Shanghai avant de m'envoler pour Suzuka. Shanghai était alors une ville très différente.

Lire aussi : Mika Häkkinen raconte l'avènement des circuits modernes

Il n'y avait pas de circulation à l'époque, alors qu'aujourd'hui il s'agit de l'une de villes les plus encombrées de véhicules au monde. En 1998, la circulation se faisait encore majoritairement à vélo. Il n'y avait pas non plus d'énormes boutiques de luxe représentant les plus grandes marques européennes et américaines. Tout le monde s'habillait de la même façon là bas, en 1998. Mes cheveux blonds et mes vêtements plus colorés avaient fait sensation.

Notre visite avait été un grand succès promotionnel, c'était le plus important et ce petit périple m'a fait du bien, cela m'a détendu avant de rejoindre le Japon pour tenter d'y conquérir le titre mondial. J'ai remporté ce Grand Prix, je suis devenu Champion du Monde pour la première et de plus, McLaren-Mercedes a remporté le titre des constructeurs.

Mon voyage en Chine m'a fait beaucoup de bien, j'étais détendu, j'ai ensuite rejoint le Japon et je suis devenu Champion du Monde.

Mika Häkkinen

Aujourd'hui, je me rends régulièrement en Chine, principalement pour le compte de AMG, la filiale sportive de Mercedes pour laquelle je suis toujours ambassadeur. Même si je n'ai jamais piloté une F1 sur le circuit de Shanghai, j'ai donc pu prendre le volant de plusieurs Mercedes AMG là bas, dans le cadre de divers événements promotionnels.

J'ai également couru ailleurs en Chine, lorsque j'effectuais mes débuts pour AMG. En novembre 2011, j'étais présent pour les 6 Heures de Zhuhai, dans le cadre de l'Intercontinental Le Mans Cup avec l'équipe AMG Chine. Je faisais équipe avec Cheng Cong Fu et Lance David Arnold au volant d'une Mercedes-Benz SLS AMG mais hélas, nous avons dû renoncer après seulement deux heures de course.

Deux ans plus tard, en octobre 2013, j'étais présent au même endroit au volant de la SLS AMG 300, que je partageais alors avec Matt Solomon dans le cadre de la série GT Asia. Nous avons remporté l'une des deux manches, la première, après être partis de la sixième position sur la grille. Quinze secondes de pénalité étant infligées lors de l'arrêt aux stands obligatoire aux vainqueurs de la première course, nous n'avions pu nous classer qu'en quatrième position lors de la seconde manche.

Mais j'ai pu rencontrer là bas Matt, de Hong Kong, qui avait seulement 17 ans. Nous manageons aujourd'hui ce pilote en compagnie de mon ami Didier Coton, et il sera en compétition en F3 européenne cette année pour l'équipe Double R Racing."

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