Hamilton n'a "aucun regret" au sujet des tests de pneus 2017
Alors que la saison 2017 a déjà vu quatre Grands Prix se dérouler, la donne pneumatique a indubitablement changé et, dans ce domaine, Ferrari semble avoir un avantage de taille : une adaptabilité à toute épreuve.
Photo de: LAT Images
Et justement, pour préparer cette saison, Pirelli a obtenu l'an passé la mise en place d'un véritable programme d'essais privés avec Mercedes, Red Bull et Ferrari. Ces trois écuries, armées de monoplaces 2015 modifiées pour simuler les niveaux d'appui envisagés en 2017, ont limé le bitume de plusieurs tracés (Fiorano, Mugello, Barcelone, Le Castellet et Abu Dhabi) avec tous les types de gommes et dans toutes les conditions pour permettre au manufacturier de pouvoir concevoir au mieux ses enveloppes.
Ce plan sur plusieurs mois en seconde partie d'année dernière (d'août à novembre) a aussi été l'occasion pour certains pilotes titulaires de rouler assidûment, à l'image de Sebastian Vettel qui, contrairement à quelques-uns de ses homologues, a pris le volant dès que cela était possible.
Même si les tests ont été faits avec différents types de constructions, de gommes, à l'aveugle (les écuries ne savaient pas quels pneus étaient testés), dans des conditions n'offrant normalement pas de possibilités de rétention d'informations et à un stade suffisamment avancé de la saison pour que les grandes orientations de la monoplace 2017 soient déjà gravées dans le marbre, d'aucuns prétendent que l'implication de Vettel dans ce projet est un facteur supplémentaire à intégrer à l'équation qui a permis à la Scuderia de revenir sur le devant de la scène avec deux succès en quatre Grands Prix.
Interrogé à ce sujet, Lewis Hamilton affirme pour sa part n'avoir aucun regret concernant le fait que sa seule expérience lors de ces essais privés se soit résumée à une matinée tronquée par une maladie, après la dernière manche de la saison, à Abu Dhabi. Il assure d'ailleurs que Mercedes travaille bien dans ce domaine mais que les difficultés rencontrées depuis le début de saison viennent de différents facteurs.
"Je n’ai aucun regret, non. Nous avons une bonne gestion des pneus. Je pense que tout vient de la chaleur des freins, des températures, des couvertures chauffantes, des tours de sortie, toutes ces choses différentes, jusqu’aux niveaux d’appui, ce genre de choses."
"Je ne pense pas que Ferrari ait un avantage, je pense qu’ils avaient une longueur d’avance en Russie comme nous en avions une, par exemple, en Chine. Leur voiture a fonctionné, et nous travaillons d’arrache-pied pour faire revenir notre voiture où elle doit se situer. Je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec les tests qui leur auraient donné un avantage ou qui nous auraient coûté quelque chose."
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