Hamilton et le comportement "gentleman" de Rosberg
Vainqueur à Monaco dimanche, le pilote Mercedes a remercié son coéquipier pour son attitude irréprochable, qui a permis de préserver les intérêts de l'équipe.
Photo de: XPB Images
La victoire de Lewis Hamilton à Monaco s’est dessinée à travers plusieurs éléments clés. Outre la stratégie risquée du Britannique, et le coup de pouce de Red Bull qui a perdu du temps lors du deuxième arrêt au stand de Daniel Ricciardo, le triple Champion du monde a aussi dû se défaire de son coéquipier.
Troisième au départ sous voiture de sécurité, Hamilton a longtemps buté derrière Nico Rosberg. Alors que Ricciardo s’envolait en tête, la porte s’est finalement ouverte quand les discussions radio entre Mercedes et le pilote allemand ont rapidement convaincu Rosberg de laisser passer son coéquipier.
Ce n’est qu’après l’arrivée que Lewis Hamilton a appris que Rosberg l’avait volontairement laissé passer. Sur le moment, le pilote au numéro 44 pensait que c’était un problème technique qui avait provoqué cette manœuvre. En réalité, le leader du championnat a eu toutes les peines du monde à maintenir ses freins et ses pneus en température, et a connu un Grand Prix particulièrement difficile avant d’échouer au septième rang.
Hamilton a confirmé qu’un accord existait chez Mercedes dans de telles situations, ce que Rosberg a respecté en course.
"Comme il l’a dit, nous avons un accord lorsque l’équipe demande d’attaquer et que l’on ne peut pas le faire, et que cela risque de ruiner les chances de victoire de l’équipe", a précisé le Britannique.
"Nous avons ce type d’accord mais je l’ignorais [que Rosberg avait ouvert la porte] avant que vous me le disiez ici", a-t-il ajouté devant les journalistes après la course, "alors je dois juste le remercier d’avoir été un gentleman."
Pas de demande radio
Si Hamilton ne s’attendait pas à ce que Rosberg ouvre volontairement la porte, c’est qu’il n’a pas non plus demandé à son équipe d’agir à la radio pendant les tours passés derrière son coéquipier.
"Pas du tout", a-t-il assuré. "C’est très, très rare que je demande que l’on me laisse passer. J’étais juste derrière Nico et je crois que mon ingénieur m’a parlé, et j’ai répondu et dit que j’étais bien plus rapide mais que c’était très difficile de passer. Je ne sais pas si quelque chose s’est passé après ça, mais j’avais le sentiment que je pouvais gagner cette course alors que j’étais coincé derrière."
"Ne pensant pas que quelque chose se produirait, je prévoyais en fait de le dépasser à un moment donné. Je cherchais tous ses points faibles, ses zones de faiblesse, et j’attendais juste le moment où je serai assez proche."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires