Hamilton - "L'Histoire montre qu'il n'est pas trop tard"
Distancé au championnat depuis le coup du sort qui l’a accablé en Malaisie, le Britannique prend depuis avec beaucoup de philosophie le défi immense qui se dresse devant lui.
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
XPB Images
Comme à Austin la semaine dernière, Lewis Hamilton a rempli sa part du contrat en s’imposant, cette fois-ci sur le tracé de Mexico. Nico Rosberg disposait d’une première opportunité d’être sacré, mais en terminant deuxième, il voit l’échéance repoussée par son coéquipier à Interlagos, au moins.
Dominateur depuis le début du week-end, plus à l’aise que l’Allemand au volant de sa Mercedes, le triple champion du monde n’a pas pour autant connu un dimanche tranquille. Car il aurait pu tout perdre au premier virage. Auteur d’un très bon envol, Hamilton a bloqué ses roues au premier freinage avant de couper entièrement dans l’herbe, conservant un avantage important tout en échappant à une éventuelle sanction.
"Je n'ai même pas pensé aux commissaires, j'étais juste inquiet d'avoir un si gros plat sur mon pneu", avoue-t-il au micro de Sky Sports. "La vibration était si énorme que j'avais peur que la suspension casse. J'ai eu peur de devoir rentrer au stand et que ma course s'arrête là. Un autre plat, et ma course était finie."
Finalement, le premier relais s’est plutôt bien passé pour Hamilton avant que Sebastian Vettel ne se retrouve en tête à la faveur d’une stratégie décalée. En fin de course, après avoir perdu du temps dans le trafic, il a pu augmenter puis gérer son avance sur un Rosberg n’ayant jamais représenté une menace directe.
"Je pense qu'en attaquant, j'aurais pu aller une demi-seconde plus vite", estime même le pilote Mercedes. "C’est un grand point positif. Même si dans cette ligne droite, on passe tellement de temps sur l'accélérateur qu'on espère que ça va tenir. Le moteur a été parfait ce week-end, l'équipe a fait un excellent travail. C'est une grande équipe à bien des égards."
Tout donner pour ne rien regretter
Mission accomplie pour Hamilton, qui réduit l’écart au championnat à 19 points par rapport à son coéquipier, à deux courses du terme de la saison. Il lui faudra faire de même au Brésil et à Abu Dhabi s’il veut croire en un quatrième titre. N’avoir aucun regret, c’est le premier objectif.
"Si seulement toutes les courses s'étaient aussi bien passées que ces deux-là !", regrette Hamilton en faisant allusion à ses deux victoires décrochées en une semaine. "L’Histoire montre qu'il n'est pas trop tard, je pilote avec tout mon cœur."
"Si je peux conserver ce rythme, ce sera génial. Je n'abandonne pas. Je vais tout donner. Si je franchis le drapeau à damier à Abu Dhabi en sachant que j'ai tout donné, je serai fier de moi-même."
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