Hamilton impatient de piloter la Mercedes "sur le fil du rasoir"
Les essais hivernaux touchent à leur fin, et le programme de Mercedes aussi. Ce jeudi, Lewis Hamilton a un peu moins roulé que les jours précédents quand il a pris le volant de la W07 à la mi-journée, succédant à Nico Rosberg.
Photo de: XPB Images
En début de semaine, l’écurie Championne du monde a précisé qu’il lui était inutile de chausser les pneus les plus tendres de la gamme Pirelli (comprendre les supertendres et les ultratendres), preuve d’une grande confiance et du caractère secondaire d’aller signer un chrono lors de ces séances de travail. Alors qu’il prendra une dernière fois le volant de sa nouvelle monture demain, avant de s’envoler pour Melbourne, Lewis Hamilton est plutôt confiant. Mais il est désormais impatient de découvrir ce que sa machine a dans le ventre en conditions de qualifications.
"Je me sens bien dans la voiture, qui n’a pas vraiment été poussée à la limite en termes de tours de qualifications", explique le triple Champion du monde. "J’ai fait quelques tours rapides hier [mercredi], mais pour ce qui est de la mettre sur le fil du rasoir… Je ne sais vraiment pas. Je me sens relativement à l’aise jusqu’à présent."
"J’ai fait trois ou quatre tours dans un mode d’attaque avec un peu moins de carburant. J’ai fait beaucoup de kilométrage en conditions de course, donc je suis super prêt. Maintenant, j’ai besoin d’expérimenter la voiture à la limite. J’espère que demain matin nous ferons un peu ça, avant la première course."
Une pyramide à construire
Hamilton l’a déjà répété à de nombreuses reprises, le travail à fournir lors des essais hivernaux n’est vraiment pas ce qu’il aime faire. Néanmoins, le Britannique a parfaitement conscience de l’importance que revêt le kilométrage engrangé, n’hésitant pas à user d’une métaphore bien pensée.
"J’imagine que la manière de le décrire est de dire que nous devons construire une pyramide…", évoque-t-il. "On ne peut pas commencer par la pierre qui est tout en haut, il faut construire la base, et c’est ce que nous faisons avec les longs relais, pour la stabilité et l’endurance de la voiture. Ensuite, nous pouvons nous occuper des choses qui sont au sommet, et plus la base est grande, plus haut peut être le sommet. C’est vraiment ce sur quoi nous travaillons. C’est sûr, je ne veux pas faire tous ces longs relais, c’est ennuyeux ! Une course est bien plus excitante, c’est un défi."
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