Hamilton - Je suis en F1 pour gagner, pas pour participer
Second du Championnat pilotes après quatre courses, mais relégué à 43 points de son équipier Nico Rosberg, Lewis Hamilton débute mal la campagne 2016 et la course à une quatrième couronne mondiale.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team lors de la parade des pilotes
XPB Images
Malgré ce démarrage compliqué et malgré les succès enchaînés comme des perles en 2014 et 2015, la motivation du Britannique semble toujours intacte, avec la victoire comme seul moteur.
"Le but en course automobile est toujours d’exceller dans chaque opportunité que j’ai", déclare-t-il. "Je veux toujours remporter des Championnats, je veux toujours gagner des courses. Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours la motivation de faire ces choses parce que j’en ai pas mal, mais c’est parce que c’est ce que j’aime faire."
"Donc je continuerai à le faire tant que j’aime ça, et pas seulement pour y être, [mais] pour gagner. Je ne suis pas là pour simplement participer. Ça n’a jamais été le cas et ça ne le sera jamais."
S'il a déjà expliqué qu'il se voyait seulement avoir un autre contrat après l'actuel - dont l'échéance est fixée à la saison 2018 - avant de quitter la discipline, il rappelle aussi que rien n'est gravé dans le marbre : "Ça pourrait se terminer bientôt, ou ça pourrait durer longtemps, qui sait combien de temps ça va continuer. La chose cool c’est que rien n’est prévu, c’est l’inconnu."
"Donc, est-ce que je sens que je peux piloter comme je le fais dans 10 ans ? Tant que je reste en forme, je suis pratiquement certain que je peux. Est-ce que je veux piloter ? Le temps le dira."
Toujours progresser
Hamilton est au sommet de son pilotage depuis plusieurs saisons et semble avoir gagné en maturité. Cela semble particulièrement vrai en ce début de saison où les difficultés s'amoncellent mais son pilotage et son attitude en dehors du cockpit semblent maîtrisés.
Pour lui, la progression en tant que telle est une notion variable pour un sportif de haut niveau : "En tant que sportif, et je ne sais pas si ça s’applique à quelqu’un d’autre, il est difficile d’être ‘meilleur’ quand vous sentez que vous être à votre meilleur niveau. Mais vous progressez toujours sur des choses, vous n’êtes jamais parfait sur tout."
"Si vous regardez [Novak] Djokovic, il est le meilleur en ce moment, mais je parie ce que vous voulez qu’il a tout le temps des petites faiblesses et qu’il va probablement travailler et s’entraîner sur ces points pour les rendre plus forts. Et, en progressant dessus, il va s’affaiblir ailleurs."
"Il pourrait y avoir 10 choses qui sont parfaites, mais l’idée est d’essayer de trouver un équilibre. Donc chaque année vous progressez dans un domaine et peut-être que dans un autre vous baissez un peu. Le but est d’être parfait partout, mais c’est le cycle de la vie."
Aussi, il souligne l'importance de l'évolution mentale dans la progression à proprement parler, le pilotage étant travaillé depuis l'enfance : "Je suis capable de piloter comme je peux depuis maintenant l’âge de 10 ans, c’est juste que maintenant, je fais ça à l’échelle de la Formule 1. Maintenant, je comprends mes ingénieurs, qui sont des étudiants de l’Université d’Oxford. Je comprends les réglages mécaniques. Donc sur les plans de la connaissance et de la confiance, je grandis mentalement, mais au niveau du pilotage, c’est pareil."
"Mais il y a des domaines qui varient d’une course à l’autre. Un week-end, vous êtes bon sur les feins, un week-end vous êtes moyen. Un week-end vous êtes bon lors des arrêts aux stands. Un week-end vous êtes bon partout et ensuite le week-end suivant, vous êtes moins bien dans cinq [domaines], bons dans quatre. C’est juste la course."
Détendu
Le fait d'être triple Champion du monde aide sans doute à être plus détendu mais n'enlève rien à sa motivation d'être le premier à franchir la ligne d'arrivée : "Je ne pense pas que je peux être plus détendu, je veux toujours gagner plus de championnats. Je ne sais pas, peut-être que c’est inconsciemment réaffirmer ma confiance en moi après ces 23 années [de course]."
"C’est comme à chaque fois que vous êtes face à un mur et à chaque fois que vous le franchissez et que vous conquérez ce mur, c’est comme une tape sur l’épaule. Peut-être que toutes ces années à enchaîner les courses et à se donner des défis, et les doutes et tout ça, et gagner des championnats peut-être que ça a aidé, bien sûr. J’espère que ça va continuer à grandir."
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