Hamilton - "Je suis revenu de loin"
Après un très mauvais départ et une course globalement difficile dans le peloton, Lewis Hamilton est tout de même parvenu à monter sur le podium, à la seconde position.
Photo de: XPB Images
Auteur d’un envol compliqué, dépassé par Sebastian Vettel puis Nico Rosberg et légèrement mais involontairement gêné par son équipier dans le premier virage, le triple Champion du monde a terminé le premier tour en 6e position, coincé derrière la Williams de Felipe Massa.
S’il s’est rapidement joué du Brésilien, le Britannique a ensuite butté sur la véloce Toro Rosso du non moins véloce Max Verstappen. Peu avant le drapeau rouge pour l’accident de Fernando Alonso, Hamilton avait monté les pneus mediums et s’est retrouvé en position de ne plus avoir à s’arrêter, ce qui lui a permis de patiemment remonter la file et de se hisser sur la seconde marche du podium.
"Franchement, je suis revenu de loin", a-t-il reconnu au micro de Sky Sports. "J'ai fait une belle course, j'ai bien limité la casse avec de bons points, l'équipe a fait un très bon travail. Ce n'est que la première course."
"Juste un peu de patinage"
Le départ a évidemment été le tournant de la course du Champion du monde en titre. Toto Wolff avait évoqué un problème d’embrayage sur la grille au micro de Canal+ mais Hamilton affirme qu’il s’agit surtout de patinage et, plus loin, de la trajectoire de son équipier qui ont causé ses difficultés : "J'ai demandé à mon ingénieur et j'ai juste eu un peu de patinage. Le départ n'était pas si mauvais, c'est le premier virage où Nico m'a tassé dehors, j'ai perdu plusieurs places, mais heureusement, j'ai pu remonter."
La stratégie a été un élément essentiel de sa remontée, bien secondée par un drapeau rouge qui a resserré les écarts. Chaussé de pneus mediums dès le 18ème tour, il a parcouru la quarantaine de tours restants avec ces gommes : "Le plus dur, c'était de savoir combien de temps les pneus allaient durer. Au bout de 20 tours, je pensais que les pneus n'allaient pas tenir car ça commençait à glisser."
Et il est parvenu à résister à un Vettel armé de pneus tendres mais déjà un peu usés sur la fin du GP : "Je suis sorti un peu large au virage 9, Sebastian était sur mes talons et après ça, c'était vraiment glissant. Mais l'équipe a fait un excellent travail en choisissant cette stratégie."
"Nous pensions que Ferrari allait être proche, nous le savions. Quand Sebastian était derrière moi, j'étais content de faire la course avec lui, mais sur ce circuit, on ne peut pas vraiment batailler, on se contente de suivre quelqu'un dans l'air sale."
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