Hamilton pense qu'il y a "une lutte à trois" pour le titre

L'Allemand, l'Australien et le Britannique ont chacun deux succès à leur actif sur les six premiers Grands Prix de la saison. Pour les trois pilotes, une des victoires l'a été en partie grâce au rythme de sa monoplace (Vettel à Bahreïn, Hamilton en Espagne, Ricciardo à Monaco) alors que l'autre tient plus d'une certaine réussite (Vettel en Australie, Hamilton en Azerbaïdjan, Ricciardo en Chine).

Au-delà de ces parallèles, leurs monoplaces ont semblé démontrer des qualités et des défauts différents en fonction des pistes rencontrées, rendant quelque peu incertain tout pronostic avant d'arriver sur les manches du calendrier. 

Du côté de Lewis Hamilton, il y a une certaine forme d'impatience à voir comment la Red Bull RB14 va se comporter à partir du Canada, après une victoire certes dans la douleur sur le plan mécanique mais qui n'a souffert d'aucune contestation en termes de rythme dans les étroites rues de la Principauté.

Et la forme de la structure autrichienne lui fait dire qu'il y a "assurément une lutte à trois", même s'il ne se prive pas de croire que Ferrari est la structure la plus forte et que Vettel est le favori, bien qu'il ait 14 points de retard.

"Ils ont manqué le coche quelques fois et nous avons été là pour capitaliser, donc nous sommes plus haut que ce qui aurait dû être le cas si tout le monde avait fini le travail", a lancé Hamilton. "Mais c'est une lutte à trois. Je pense que Red Bull a une évolution potentielle qui arrive, côté moteur, pour la prochaine course. Il sera intéressant de voir leurs performances. Ils vont continuer à se renforcer pendant l'année."

Hamilton pense en sus qu'une bataille exaltante pour le titre va tempérer l'impact de courses plus ennuyeuses comme Monaco, où la gestion pneumatique a pris le pas sur la lutte en piste.

"Avec un peu de chance, même si cette course n'a pas été la plus passionnante, c'est super pour les fans de voir cette bataille. Personnellement, j'adore ça. Ca me pousse plus que je ne peux l'exprimer, c'est le plus gros challenge que j'ai jamais eu."