Hamilton salue le "meilleur travail" de Vettel et Ferrari
Confortablement en tête pendant la première partie de course, Lewis Hamilton a subi un revers au moment où la VSC a permis à Sebastian Vettel, jusqu'alors troisième, de prendre la tête.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Après sa pole position sans aucune contestation de la veille, le Britannique avait sans doute fait le plus dur en conservant la tête et en creusant l'écart en fin de premier relais. Mais c'était sans compter sur la stratégie décalée de Vettel qui l'a placé en position très opportuniste au moment de la Virtual Safety Car sortie pour l'arrêt en piste de Romain Grosjean.
Le Français, victime d'un problème de fixation d'une de ses roues, comme son équiper Kevin Magnussen quelques minutes auparavant, a finalement été le grain de sable qui a grippé la mécanique Mercedes puisque en s'arrêtant sous VSC, Vettel a effacé totalement son déficit et a même pris la tête pour quelques dizaines de mètres.
Par la suite, sur les mêmes pneus et avec des voitures dont le rythme était trop rapproché pour espérer quoi que ce soit sur l'Albert Park, Hamilton n'a pas été en mesure de dépasser la Ferrari numéro 5 qui n'a eu qu'à gérer la fin de course.
Évidemment, c'est une mine renfermée qu'affichait le quadruple Champion du monde sur le podium, même s'il ne s'est pas répandu, au micro de Mark Webber, et a préféré féliciter le vainqueur du jour : "C'est un week-end incroyable. Être aussi performant aujourd'hui... Bravo à Sebastian et Ferrari, ils ont fait du meilleur travail aujourd'hui."
"Nous sommes quand même très rapides, nous avons été très compétitifs en qualifications. C'est un super circuit, mais c'est très dur de dépasser, même avec la zone DRS supplémentaire. Au final, nous avons dû nous résigner et économiser le moteur."
Plus tard, il a développé : "Statistiquement, c'est le deuxième circuit où il est le plus difficile de dépasser, il faut être 1,8 seconde plus rapide pour dépasser ou quelque chose comme ça. Il avait des pneus plus frais. J'étais aussi proche que possible, mais dès que je me rapprochais, l'aérodynamique entrait en jeu et il tenait bon. J'ai commis un blocage de roue et je suis sorti large, et la température moteur était trop élevée. Le moteur doit durer sept course, donc il a fallu assurer son état."
Comme l'an passé donc, Hamilton quitte Melbourne avec sept points de retard sur Vettel au championnat pilotes, mais sans doute pas tout à fait avec la même impression.
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