Ricciardo a aidé Mercedes à croire en la stratégie de Hamilton

Mercedes a reconnu ne pas être "convaincu" par la tenue des pneus durs montés par Lewis Hamilton jusqu'à la fin de la course du Grand Prix du Mexique 2019 de F1, avant de voir que ceux de Daniel Ricciardo fonctionnaient encore très bien.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10

Mark Sutton / Motorsport Images

Lewis Hamilton a remporté la course de Mexico au prix d'un second relais de 47 tours en pneus durs, gommes qu'il a dû gérer de façon importante pour pouvoir résister sur la fin à Sebastian Vettel et Valtteri Bottas, armés de pneus moins usés. Une situation qui a semblé faire douter le pilote, qui l'a fait savoir à son ingénieur de course par intérim, Marcus Dudley, au point où le stratège de l'écurie, James Vowles, a décidé d'intervenir pour simplement dire au Britannique qu'il pouvait le faire.

S'exprimant au sujet de cette décision stratégique, le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, a expliqué : "Nous n'étions pas convaincus [que les pneus tiendraient]. Il y a eu deux facteurs principaux. D'abord nous savions qu'il fallait prendre un risque en partant troisième et sixième. Il est plus facile d'adopter des stratégies audacieuses quand vous avez une bonne voiture, ce que nous avions aujourd'hui, et des pilotes fantastiques. Donc nous savions qu'il fallait faire quelque chose de différent."

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L'autre facteur a été extérieur. Mercedes a en effet observé de près ce qui se passait du côté de la Renault frappée du #3, qui avait débuté la course en gommes dures et les a tenues jusqu'au 50e tour avec un très bon rythme global. "Et [ensuite] nous avons vu Ricciardo aller loin en pneus durs ; je crois qu'il avait des pneus vieux de 30 tours et qu'il signait des temps en vert [sur l'affichage des temps de la F1, cela signifie une amélioration de son temps personnel, ndlr]. Ensuite nous avons eu quelques discussions et, finalement, ce que James [Vowles] et son département stratégique ont choisi, de faire un long relais, ça a fonctionné."

"Nous savions que ça allait être tendu et même le meilleur pilote doit pouvoir compter sur le matériel. 47 tours ça semblait presque impossible, mais ensuite en regardant les données du premier relais, et Ricciardo et Max [Verstappen, qui a monté des durs dès le cinquième tour] aller vite, ça faisait sens. Mais visualiser 47 tours, ça semblait énorme."

Wolff a conclu sur le sujet en expliquant qu'au vu des conditions de course des premiers tours, la menace principale était bien Vettel sur un arrêt plutôt que Charles Leclerc sur deux. "Vettel était plus une inquiétude. Nous pensions que deux arrêts seraient la stratégie principale au début. Mais dans le premier relais, les pneus se comportaient si bien et tenaient tellement mieux que ce que nous attendions que nous sommes rapidement passés à un arrêt. Donc nous avons été assez surpris que Leclerc se soit engagé aussi rapidement sur deux arrêts."

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