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Hamilton : "Nico doit être content..."

Le passionnant Grand Prix de Belgique que nous avons vécu aujourd'hui a principalement été marqué par l'accrochage entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton, dès le deuxième tour

Le passionnant Grand Prix de Belgique que nous avons vécu aujourd'hui a principalement été marqué par l'accrochage entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton, dès le deuxième tour. Cet incident, plutôt à la charge de l'Allemand bien que ce dernier n'ait pas été pénalisé, a eu pour conséquence des dégâts sur son aileron avant et une crevaison pour le Britannique, dont le fond plat a été endommagé par les lambeaux de pneus.

Tandis que Rosberg a tout de même été en mesure de jouer la victoire, Hamilton a fait sa course en fond de peloton à cause des dégâts occasionnés sur sa monoplace, implorant son équipe à plusieurs reprises de le laisser abandonner pour préserver le moteur. Son ton indiquait qu'il paraissait vivre un calvaire, et à l'issue du Grand Prix, c'est un Hamilton furieux qui s'est présenté devant la presse.

"En pilotant, je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé, j'ai senti un contact à l'arrière," commente-t-il, estimant clairement que l'accrochage aurait dû être évité. "J'ai donné de l'espace au mec, et je ne comprends pas. C'est vraiment terrible pour l'équipe, mon team travaille très dur tous les weekends, on a eu une année très difficile pour le moment. On aurait facilement pu finir 1er et 2e, ce n'est pas un bon feeling pour l'instant. [Wolff et Lauda] disent toujours qu'il y aura des discussions, mais il n'y a rien. Il a des points aujourd'hui, il est trente points devant, et moi, je n'ai qu'à puiser dans mes forces et à attaquer comme un fou".

Sa monture blessée, Hamilton a eu beau attaquer comme un fou, il lui a été impossible de remonter sur ses rivaux. Ainsi, il relativise l'éventualité d'une voiture de sécurité, brandie par son équipe durant la course pour qu'il reste motivé.

"Je n'ai rien lâché, mais j'ai perdu pas mal d'éléments aérodynamiques, je ne pouvais absolument rien faire, je n'avais aucun rythme", déplore le pilote Mercedes. "Je n'arrivais même plus à rattraper Grosjean et Sutil ; même avec une Safety Car, je n'aurais rien pu faire. Je perdais des poignées de dixièmes à cause des dégâts. Je ne pouvais pas prendre Eau Rouge à fond. Je continuais pour l'équipe, en fait. Je suis sûr que Nico doit être content..."

C'est avec cette pointe de cynisme que Hamilton analyse l'état de ses chances de titre mondial. Alors qu'il est relégué à vingt-neuf points de son coéquipier, la tâche s'annonce particulièrement difficile pour lui. Pire encore, Daniel Ricciardo n'est plus qu'à trente-cinq points de lui : c'est exactement le nombre d'unités que l'Australien lui a repris lors des deux dernières courses.

"Cela n'a pas bonne allure pour le championnat", soupire le Champion du Monde 2008. "J'ai aussi un moteur de moins que Nico en termes d'allocations, ça veut dire que je ne vais pas pouvoir attaquer de la même façon en essais, etc. Sur le long terme, ce n'était pas une bonne idée de finir la course, selon moi, et c'est pour ça que j'ai voulu abandonner plus tôt dans la course".

"Ce n'est peut-être pas mon année. On a une super auto, une super équipe. Je crois en eux, mais qui sait ? Aurai-je de la chance ? Je ne peux que pousser sur les prochaines courses et voir ce qui se passe", conclut Hamilton, qui ne s'est pas imposé depuis son Grand Prix à domicile, début juillet à Silverstone.

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