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Hamilton prie pour Bianchi "comme un fou"

Le grave accident subi par Jules Bianchi au Grand Prix du Japon a marqué les esprits, surtout ceux de ses vingt-et-un confrères et concurrents

Le grave accident subi par Jules Bianchi au Grand Prix du Japon a marqué les esprits, surtout ceux de ses vingt-et-un confrères et concurrents.

À Sotchi, le cœur n'est pas à faire la course, mais il faut bien respecter le calendrier, ce qui n'empêche pas les pilotes de penser à leur ami français en espérant un rétablissement prochain.

"Depuis ces derniers jours, je n'arrête pas de penser à Jules Bianchi", confie Lewis Hamilton à la BBC. "C'est tellement triste qu'il soit dans un état critique à l'hôpital. Littéralement, je prie comme un fou pour lui, tout comme beaucoup d'autres gens à ma connaissance, et j'espère le meilleur. Son accident aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous".

"C'est très étrange d'être ici, en Russie, pour la course suivante dès maintenant, mais la vie est ainsi parfois", philosophe le Britannique. "J'espère juste que le weekend se passera dans la sécurité. Nous arborons tous un message de soutien pour Jules sur nos casques pour cette course, et j'ai le sentiment qu'il est avec nous dans l'esprit".

Hamilton est convaincu que Bianchi n'aurait pas souhaité que la compétition cesse à cause de son accident.

"Jules est un vrai pilote de course et je pense qu'il aurait voulu que nous continuions", estime le pilote Mercedes. "Je sais que ce serait mon sentiment si quelque chose m'arrivait. Je voudrais que l'on me rende fier en continuant".

"En tant que pilotes de course, nous ne nous faisons jamais d'illusions au sujet des risques que nous prenons. Nous allons à des vitesses sérieuses, c'est un business sérieux. Mais quand je monte dans la voiture, je n'ai pas peur ; cela ne fonctionnerait pas. On ne peut pas prendre un virage en se disant 'si je freine trop tard, cela pourrait arriver' ou 'les freins pourraient lâcher'. Il faut être fort mentalement et ne croire qu'en des choses positives. Mais dès qu'on monte dans la voiture, on accepte que toutes sortes de choses peuvent arriver".

Pour cause : le Champion du Monde 2008 a connu des incidents tragiques dès son plus jeune âge, alors qu'il évoluait en karting.

"Quand j'avais neuf ans, j'ai vu un jeune pilote mourir", révèle Hamilton. "Un de mes amis, qui était un des siens, a arrêté la course, mais cela ne m'a jamais traversé l'esprit".

"C'était un moment très traumatisant pour moi, étant enfant. Même maintenant, je me rappelle avoir été en bord de piste avec lui, en combinaison, juste avant une course, riant, blaguant. Après, j'étais à son enterrement. C'était la première fois que j'allais à un enterrement".

"C'est très difficile de ne pas penser à cela en ce moment, après ce qui est arrivé à Jules, mais cela ne me fait pas remettre en question mon envie d'être pilote de Formule 1. J'aime ce sport. C'est ce que je fais le mieux. Quand je suis dans la voiture, je me sens libre. L'ivresse de la course est sans égale. C'est plus qu'une passion. Ce sont nos vies".

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