Hamilton pas convaincu par la thèse du vibreur
Le pilote Mercedes pense que ce sont des débris provenant d'autres monoplaces qui ont endommagé son fond plat lors du Grand Prix d'Australie, à Melbourne.
Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images
Lewis Hamilton n'est pas convaincu par les explications de Mercedes concernant les dégâts subis par son fond plat à Melbourne. Alors que le stratège de l'écurie allemande a évoqué la suspicion d'un passage trop prononcé sur un vibreur, le Britannique penche plutôt pour la thèse d'un débris ayant arraché un morceau à l'arrière de sa monoplace.
"Nous avons constaté une chute de performance à partir du quatrième tour", explique le quintuple Champion du monde dans le paddock de Bahreïn. "On a supposé que ça venait des vibreurs, mais je ne les ai pas plus empruntés qu'auparavant, donc c'est plus probablement des débris venant d'autres voitures qui avaient perdu des pièces. Ça pourrait être ça, mais c'est un jeu de suppositions. Je n'ai pas fait d'erreur en virant trop large quelque part, ce qui aurait causé l'incident. Mais il y avait une grosse perte de performance."
En Australie, ces dégâts sur le fond plat ont altéré le rythme de Lewis Hamilton, qui a également dû composer avec une stratégie inévitablement calquée sur celle de Sebastian Vettel, rentré au stand un tour avant lui. Pour emmener ses gommes jusqu'à l'arrivée, il n'a pas hésité à gérer son rythme, tout en devant contenir la menace que représentait derrière lui Max Verstappen.
Ce dernier était parvenu à dépasser Vettel en piste, mais Hamilton réfute l'idée émise par certains et selon laquelle il aurait délibérément retenu son rythme pour placer l'Allemand sous la menace directe du pilote Red Bull.
"Je n'avais pas prévu de ralentir qui que ce soit je faisais juste ma course", précise-t-il. "Je voulais naturellement le maintenir derrière moi, mais je savais que j'avais un long chemin à parcourir. Il [Vettel] s'est arrêté un tour avant moi, donc je savais que l'on était dans le même bateau jusqu'à la fin. Je pensais un peu plus au long terme, de manière à pouvoir me défendre en fin de course. Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment pensé, car ses pneus ont drastiquement chuté en performance à la fin."
Cette gestion parfois à outrance durant ce deuxième relais a même étonné le muret des stands Mercedes. "Ils pensaient que je n'étais pas dans le rythme, et je suis certain que de nombreux spectateurs pensaient la même chose", souffle Hamilton. "Mais j'économisais les pneus, le carburant, afin d'avoir de quoi attaquer à la fin. C'est tout ce dont j'avais besoin pour finir là où j'étais."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires