Pour Hamilton, Vettel est un plus grand rival que Rosberg
Après trois années d'une rivalité quasiment exclusive avec son coéquipier Nico Rosberg, Lewis Hamilton semble être confronté à une concurrence plus ouverte pour la saison 2017. À commencer par celle de Sebastian Vettel.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
LAT Images
À l'issue d'un duel stratégique, c'est bien le pilote Ferrari qui a remporté le Grand Prix d'Australie, s'emparant par la même occasion de la tête du championnat du monde.
Et lorsqu'il lui est demandé si Sebastian Vettel représentera un plus grand rival que Nico Rosberg, qui a été vaincu deux fois par Lewis Hamilton avant de remporter le titre 2016, ce dernier répond : "Certainement, certainement. Je pense que cette année, nous voyons les meilleurs pilotes au top. Bien sûr, ce serait génial que Fernando y soit, mais ça n'a pas l'air bien parti."
"Au moins, nous avons un grand pilote en Sebastian avec ses quatre titres, qui a fait sensation à son arrivée en Formule 1, qui continue à être une force et le sera pendant de nombreuses années. Je suis vraiment reconnaissant de pouvoir me battre contre lui, contre Ferrari. C'est génial."
La relation entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg a souvent été tendue, avec plusieurs accrochages en piste et des conflits en dehors. Le Britannique apprécie néanmoins le rapport qu'il entretient avec son nouveau coéquipier Valtteri Bottas. En revanche, il se refuse à comparer sa relation avec Sebastian Vettel à celle avec Rosberg.
"Je n'ai pas souvent été confronté à Sebastian, mais nous avons toujours eu une relation respectueuse", répond le pilote Mercedes. "Je pense qu'il y a énormément de respect entre nous, et je suis sûr qu'il y en aura encore plus à l'avenir."
Deux fois plus motivé
L'an passé, Lewis Hamilton a été battu par son coéquipier au championnat pour la deuxième fois de sa carrière, après s'être classé derrière Jenson Button en 2011. La retraite de Nico Rosberg est loin de le démotiver, bien au contraire.
La F1 nouvelle génération, avec une hiérarchie qui paraît plus serrée pour les trois équipes de pointe, le pousse plus que jamais à obtenir une quatrième couronne, après l'échec de 2016. Bien que les apparences puissent laisser paraître le contraire.
"Cet hiver, j'ai fait précisément ce que je fais tous les ans", poursuit l'Anglais. "On dirait que les gens se font une opinion à partir de ce qu'ils voient, et si l'on regarde les années précédentes, je suis arrivé à la première course en aussi bonne forme physique, j'ai signé les quatre dernières pole positions à Melbourne. J'arrive toujours prêt et en bonne forme physique, aucune des choses que je fais ne me distrait, et j'en ai fait tout autant cette année."
"J'ai connu une bataille fantastique ces dernières années ; l'an dernier, c'était plus serré que jamais, mais bien sûr, je veux remporter le championnat du monde plus que jamais auparavant. Si l'on pouvait penser que l'an dernier, ma soif de victoire était à son paroxysme, elle a carrément doublé. Je suis prêt."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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