Hamilton veut gagner, pas limiter les dégâts

Le triple Champion du monde de Formule 1 fera face à un nouveau défi à Shanghai, avec une pénalité de cinq places pour changement de boîte de vitesses qui le reléguera au minimum au sixième rang sur la grille.

Quand il lui est demandé si ce début de saison lui rappelle celui de 2014 où, après un abandon lors du premier GP, il avait dû courir après Nico Rosberg au championnat, il n’est pas d’accord : "Pour moi, c’est comme en 2016 ! C’est un petit peu différent de 2014, si je me souviens bien. Je revenais déjà dès la deuxième course, n’est-ce pas ? Ce que je n’ai toujours pas fait, donc 2016 est un peu différent. Mais c’est un challenge, et j’aime ça."

"Évidemment, quand vous entendez le mercredi matin que vous abordez déjà le week-end avec une pénalité, ça change l’approche du week-end, ça change l’état d’esprit. Pour moi, un défi est une opportunité de s’élever, donc je suis vraiment enthousiaste concernant cette opportunité, de là où je vais partir, j’espère dans la meilleure position possible avec la pénalité. J’aime la course, et c’est une course ce week-end, au lieu d’être à l’avant et de ne pas vraiment avoir de course."

Une telle situation favorise grandement son équipier qui mène le Championnat après avoir remporté les deux premiers Grands Prix de la saison : "Ça va être un week-end facile pour Nico, c’est sûr. Plus probablement, il s’agira d’un week-end plus facile pour lui. Mais ça ne signifie pas que je ne peux pas lui en donner pour son argent, quelle que soit ma position de départ. Je vais attaquer aussi fort que possible… Ça ne veut pas dire que je ne peux pas gagner la course quand même, c’est mon processus de pensée, plutôt que la limitation des dégâts."

Hamilton a par ailleurs précisé que le problème de boîte de vitesses n’était pas lié à son accrochage avec Valtteri Bottas à Bahreïn, mais il assure qu’il n’y a pas de problèmes de fiabilité. "Je ne suis pas très inquiet actuellement, mais évidemment les ingénieurs se penchent dessus, bien sûr c’est une chose sur laquelle ils doivent travailler, c’est quelque chose qui est évidemment dans leur esprit. Mais la fiabilité a été fantastique depuis longtemps, donc ils vont rectifier le tir, je suis sûr, très bientôt."

Concernant, enfin, le retour à des qualifications type 2015, le Britannique affirme ne pas avoir d’opinion : "Je ne suis ni satisfait, ni mécontent, ça ne fait aucune différence pour moi, comme je l’ai dit lors des deux dernières courses. Peut-être que c’est le cas pour d’autres personnes plus loin sur la grille, mais pour nous ça ne fait aucune différence. Les fans voulaient évidemment cela, donc c’est le bon côté."

Avec Adam Cooper