Hamilton : "Absolument pas comme ça que je voulais gagner"
Lewis Hamilton a célébré la victoire mais avec un arrière goût amer, puisqu'elle est remportée sur tapis vert suite à une pénalité infligée par les commissaires à Sebastian Vettel, qui a mené quasiment toute la course.
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Glenn Dunbar / Motorsport Images
Il n'aura mené que deux tours, et même pas les deux derniers, et pourtant c'est bien lui qui s'est hissé en haut du podium. Lewis Hamilton a en effet signé la victoire à Montréal, la 78e de sa carrière, mais sur tapis vert, puisqu'il a profité d'une pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel.
"Je veux remercier mon équipe car je ne serais pas là sans tout l'effort de tout le monde après l'effort de changement de moteur, merci à eux", a-t-il commencé après la sortie du cockpit, avant de mettre les pieds dans le plat : "Ce n'est absolument pas comme ça que je voulais gagner, et je poussais. Je l'ai poussé à la faute, il est sorti et on s'est presque touchés. C'est dommage mais c'est la course."
Le moment marquant de l'épreuve, c'est au 48e tour qu'il a eu lieu : sous la pression d'un Hamilton plus proche que jamais, Vettel a commis une erreur à l'entrée de l'enchaînement des virages 3 et 4 et tiré dans l'herbe. En revenant sur la piste, l'Allemand a presque perdu l'arrière de sa Ferrari et obligé le Britannique à mettre les quatre roues au-delà de la ligne blanche. C'est cette infraction qui a été reprochée à Vettel, qui n'a absolument pas goûté à la décision des commissaires.
Pour Hamilton, il est clair que la situation était litigieuse : "C'est son opinion, pour moi, j'ai pris le virage normalement, mais quand on reprend la course, on doit revenir de façon sûre, pas sur la trajectoire de course." Plus tard, sur le podium et sous les huées de quelques spectateurs, il a tenu à rappeler une évidence : "Tout ce que je peux dire est que je n'ai pas pris la décision, je ne sais pas pourquoi les gens huent."
"Il faisait juste si chaud ici", a-t-il poursuivi sur un autre sujet. "Le temps canadien chauffe les freins. Ferrari était si rapide ce week-end, et je suis reconnaissant pour ça. C'est une bonne course pour le team."
En fin de course, après l'incident, Hamilton a bien tenté de revenir et de dépasser son adversaire, mais il n'y est pas parvenu : "Pas à la fin, je ne pense pas, on souffrait tous avec la température des freins et j'étais aussi proche que possible. C'était très dur de suivre ici. C'est un super circuit, merci à tous ceux qui sont venus aujourd'hui."
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