Hartley s'est "effondré" avec Red Bull en 2010
Brendon Hartley revient sur l'échec de son passage au sein du Red Bull Junior Team à la fin des années 2000, qui l'avait vu écarté par la marque au taureau alors qu'il était proche de rejoindre la Formule 1.
Photo de: DPPI
C'est de 2007 à 2010 que Brendon Hartley a fait partie du Red Bull Junior Team, effectuant son premier test en Formule 1 dès février 2008 et devenant pilote de réserve de Red Bull Racing et de Toro Rosso en 2009 et 2010. Son rôle sur le simulateur avait notamment contribué au développement de la Red Bull RB6, première Championne du monde de la marque.
En parallèle, Hartley a gravi les échelons des formules de promotion avec un titre en Eurocup FR2.0 en 2007 et une troisième place l'année suivante en British F3, mais le Néo-Zélandais n'est pas parvenu à concrétiser en Formule Renault 3.5, souffrant notamment de la comparaison avec son coéquipier en 2010, un certain Daniel Ricciardo. Red Bull l'a même écarté de son giron à mi-saison.
"Je n'étais pas prêt, à ce stade", déclare Hartley dans une interview accordée à The Flying Lap sur Motorsport.tv. "J'ai beaucoup de respect pour les pilotes comme Max [Verstappen], qui est arrivé à l'âge que j'avais. J'avais une véritable opportunité d'y être, mais au final, je n'avais pas toute l'expérience dont j'avais besoin, ainsi peut-être que le soutien, et je me suis effondré quand je ne l'aurais pas dû."
"J'en ai beaucoup appris et je pense être un pilote beaucoup plus complet à ce jour que j'aurais jamais pu l'être à 18 ans. Le timing est parfait, et je pense qu'on s'améliore constamment. J'ai connu un moment difficile, mais c'était aussi important pour moi d'en tirer des leçons."
Et pourtant, sept ans plus tard, c'est à un Brendon Hartley qui n'avait pas piloté la moindre monoplace depuis 2012 que Red Bull a fait appel pour finir la saison chez Toro Rosso et participer à la campagne 2018 en tant que titulaire à temps plein.
"Je n'aurais jamais cru qu'ils m'engagent directement en Grand Prix sans essais, ou qu'ils aient suffisamment confiance en moi pour le faire", ajoute Hartley lors d'un point presse. "Un grand bravo et respect à Helmut et à tous ceux impliqués dans cette prise de risque, qui m'ont fait confiance pour faire le travail. J'imagine qu'ils ont beaucoup analysé le WEC, le LMP1, et cela a aussi montré que le niveau était élevé et respecté là-bas."
"J'ai appelé Helmut Marko plus ou moins avant le Grand Prix de Hongrie. À l'époque, je ne pensais pas que j'allais faire mes débuts en Formule 1 cette année ou même l'an prochain, mais je savais qu'il y avait peut-être l'opportunité de faire un test, d'être pilote sur le simulateur, tout ce qui pouvait peut-être me servir à refaire mes preuves."
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