Hartley a appelé Red Bull quand Porsche a annoncé son départ du WEC
Alors qu'il s'apprête à faire des grands débuts en Formule 1, Brendon Hartley est revenu quelques mois en arrière, où il a confié avoir appelé son ancien mentor, Helmut Marko, quand Porsche a annoncé quitter le LMP1.
Franz Tost, Team Principal, Scuderia Toro Rosso, Brendon Hartley, troisième pilote Red Bull Racing
LAT Images
En 2010, Red Bull avait mis fin à sa collaboration avec le Néo-Zélandais dans le cadre de sa célèbre filière. Et pourtant, sept ans après, quand Toro Rosso, l'autre écurie du géant de la boisson énergétique, doit trouver d'urgence une solution pour pallier le départ de Carlos Sainz chez Renault et le retour en Super Formula de Pierre Gasly, c'est bien Hartley qui hérite du baquet aux côtés de Daniil Kvyat.
Pour celui qui est devenu entre-temps un spécialiste de l'Endurance, avec un titre WEC en 2015 et une victoire aux 24 Heures du Mans 2017, cette situation tombe à point nommé. En effet, Porsche va quitter le LMP1 au terme de cette saison et il va devoir saisir d'autres opportunités.
En fait, il avait même déjà commencé à chercher dans la direction de ses anciens employeurs. "J'ai appelé Helmut [Marko, responsable de la filière Red Bull] après la fin du programme LMP1, juste pour dire 'Si jamais il y a une opportunité, je suis prêt'", a-t-il révélé à Motorsport.com. "Il a eu le message et là, cette opportunité est arrivée à la dernière minute et un peu de nulle part à certains égards."
Hartley a pu se mettre en condition dans le simulateur Red Bull récemment, ce qui était son premier "roulage" depuis une séance avec Mercedes en 2012, mais il ne savait pas que cela avait un objectif. "D'abord, j'ai fait un test en simulateur et je n'ai pas trop posé de questions. Ils ont dit 'viens' et j'ai dit 'OK'. Je ne savais pas vraiment qu'il y avait une chance d'être sur la grille à Austin. C'est arrivé très vite. Je ne l'ai pas su longtemps avant les médias, disons."
Quand il lui a été demandé s'il avait abandonné l'idée de faire de la F1 en même temps que les succès s'accumulaient en Endurance, il a répondu : "Quand je parlais aux gens, je disais que c'était irréaliste, mais le rêve était toujours présent. Est-ce que je croyais que ça pouvait vraiment arriver ? Il y a trois ou quatre ans, non."
"Est-ce que j'étais vraiment convaincu d'avoir une chance cette année ? J'avais toujours ce rêve, mais honnêtement à 27 ans, alors que l'âge [moyen] des pilotes s'abaisse de plus en plus, je n'en étais pas sûr. Ils saisissent évidemment une opportunité avec moi. De toute évidence, ils ont fait leurs devoirs."
Hartley d'ajouter qu'il revient dans le giron de Red Bull en étant "un pilote bien plus fort et plus équilibré" que lors de son éviction. "J'ai vécu des moments difficiles. Mentalement, je suis bien plus fort désormais. Je ne fais pas autant d'erreurs. Je suis plus préparé que jamais en tant que pilote."
Également en lice pour un baquet chez Ganassi en IndyCar en 2018, il a déclaré ne pas "vouloir aller aussi loin" quand il lui a été demandé s'il pensait qu'Austin pouvait mener à une place de titulaire à plein temps chez Toro Rosso l'an prochain.
Avec Matt Beer et Gary Watkins
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