Hill : La F1 doit rester le plus grand défi de pilotage
Les pilotes eux-mêmes ont encore du mal à identifier ce qu’il sera attendu d’eux cette année
Les pilotes eux-mêmes ont encore du mal à identifier ce qu’il sera attendu d’eux cette année. Comme l'explique
Sebastian Vettel, il sera demandé aux pilotes F1 de profondément changer leur style de pilotage, ou de l'adapter à différentes phases de la course, pour voir l'arrivée des GP tout en ménageant la mécanique de course en course. Dans une entrevue directe à Jerez, ToileF1 a demandé à Damon Hill que penser d'une évolution du sport semblant se tourner vers le roulage à l'économie plus qu'à la vista pure en piste...
“Diriez-vous qu’un pilote expérimenté aura plus de facilité à s’adapter ou qu’au contraire, un débutant n’ayant pas connu l’ancien comportement d’une monoplace en course n’aura pas de points de repère à oublier et s’en trouvera donc aidé” ?
Ce que je crains est que les pilotes souhaitant pousser aussi fort que possible ne doivent prendre en considération une approche tactique, et trouvent cela difficile. Cela peut être frustrant. Mais la chose la plus satisfaisante est de remporter un Grand Prix, alors bon !
Vous aimeriez mieux voir les pilotes pousser, personnellement…
Oui. Il faut aussi que les courses soient rythmées, tout en étant stratégiques. S’ils baissent le rythme, on sait ce qui se passe. La course est limitée. Ce que les gens veulent voir est quel pilote, quelle équipe prend le dessus sur un GP. Ce doit être l’un des défis de pilotage les plus difficiles au monde.
D’un point de vue commercial, pensez-vous qu’un motoriste peut bien communiquer si le besoin est avant tout de rallier l’arrivée, et non pas de mettre en avant la performance pure ?
Je pense que beaucoup de commerciaux dans le monde se rendent compte d’à quel point la F1 est difficile et à quel point il est difficile de proposer un produit dans des conditions de pression extrême, face à beaucoup de rivalité. Et ensuite, d’aller devant des millions de personnes et de faire des résultats. Beaucoup de monde apprécie cela et le respecte. C’est un vrai défi. Mais d’un autre côté, on ne veut pas voir des gars rouler comme ça ; on veut voir une course. C’est ce qu’on appelle en anglais "la viande et les légumes" ! C’est un repas complet, et il faut l’ingrédient principal ! Je pense que c’est ce qu’il faut produire pour exciter les fans. Ils sont derrière leurs héros et ils veulent les voir pousser.
L’une des attentes du public est aussi un pilotage « intelligent », n’est-ce pas ? Des pilotes qui réfléchissent, gèrent, savent optimiser leur consommation, qui ressentent ce qui se passe dans leur auto et globalement sur la course, comme à l’ancienne…
Oui. On respecte autant l’intelligence que la vraie braverie. Il va falloir qu’ils soient braves. Mais ça ne va pas être facile. Mais c’est vrai, être brave et malin, c’est tout bon !
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