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Hill - Räikkönen se tait car il veut seulement piloter

L'ancien champion du monde comprend l'attitude souvent énigmatique de Kimi Räikkönen, généralement peu loquace avec les médias.

Kimi Raikkonen, Scuderia Ferrari

Kimi Raikkonen, Scuderia Ferrari

XPB Images

Damon Hill, Présentateur Sky Sports
Kimi Raikkonen, Ferrari teste les pneus Pirelli 2017
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Kimi Raikkonen, Ferrari
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Kimi Raikkonen, Ferrari lors de la parade des pilotes

En novembre dernier, dans le cadre d'une opération spéciale organisée pour Sky Sports et F1 Racing, Damon Hill a pu reprendre le volant de la Williams-Renault FW18 avec laquelle il avait été sacré champion du monde en 1996. À cette occasion, le Britannique a pu redécouvrir la saveur particulière qu'il n'avait plus connue depuis la fin de sa carrière, au terme de la saison 1999.

Outre l'expérience de pilotage qui a été la sienne à cette occasion, Hill s'est de nouveau confronté à ce que vit un pilote quand il quitte le baquet de sa monoplace : l'attention portée par tout un environnement, et plus particulièrement par les médias. Dans le cadre de ces retrouvailles avec la FW18, il n'y avait évidemment rien de similaire aux activités d'un paddock F1, mais celui qui a pris 115 départs dans la catégorie reine s'est remémoré cet aspect de la course automobile qui ne lui manque pas forcément.

"Après [avoir piloté], on descend de la voiture et on doit faire tout ce qui est lié aux médias, et tout ça n'est pas très réel", explique-t-il dans les colonnes de F1 Racing. "Ça rappelle tous ces trucs en plus à faire en dehors de la voiture, car ça fait partie du job, et ce n'est pas toujours ce que l'on a envie de faire, ce n'est pas ce qui vous conduit en premier lieu à devenir pilote de course."

"On peut voir pourquoi Kimi Räikkönen garde le silence la plupart du temps. C'est parce qu'il veut seulement piloter. Je peux totalement le comprendre. Et il y en a d'autres qui aiment toute l'attention qui leur est portée et les médias."

L'univers du cockpit, lui, est à part, et peut être qualifié de brutal, aussi bien dans la Williams de 1996 que dans les monoplaces actuelles.

"Quand on est harnaché et que l'on pilote, on est parfaitement conscient que la chose qui est derrière vous est comme une bombe à retardement en permanence", décrit Hill après avoir à nouveau goûté à la puissance folle du V10 Renault des années 90. "Il y a énormément d'énergie juste derrière vous. Et la voiture est très vive, elle est très légère, on le sent ; on sent cette puissance qui est sous votre contrôle, mais il faut continuer à la contrôler et orienter la voiture dans la bonne direction."

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