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Histoire – Le bras de fer Ecclestone/BMW sur la gestion de la F1 (1/2)

Certaines équipes n’ont récemment pas eu peur de hausser le ton au sujet de la façon dont est géré le business F1, dont une énorme proportion des revenus ne repart pas vers les acteurs du sport, mais vers les actionnaires et rares attablés autour d’un savoureux gâteau valorisé à plusieurs milliards de dollars

Certaines équipes n’ont récemment pas eu peur de hausser le ton au sujet de la façon dont est géré le business F1, dont une énorme proportion des revenus ne repart pas vers les acteurs du sport, mais vers les actionnaires et rares attablés autour d’un savoureux gâteau valorisé à plusieurs milliards de dollars.

Le sujet est bien entendu redondant, et Sauber a récemment agité le spectre de son expérience personnelle avec BMW, qui ne toléra pas bien longtemps la hauteur de l’investissement nécessaire en F1 au vu du peu de retours, mais qui craignait également une certaine obscurité dans la façon dont le business global était géré…

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Avant d’être associé à Sauber, BMW lança une campagne nourrie de succès avec Williams en tant que motoriste. Mais en 2004, Burkhard Goeschel, éminent membre du board BMW, grinçait déjà des dents et faisait savoir son mécontentement au sujet de la politique F1.

Il appelait ainsi le sport à ne pas tenir pour acquise la présence de BMW dans le sport de façon éternelle, dans un ton rappelant celui employé il y a quelques semaines par Dietrich Mateschitz au sujet de Red Bull. Pour autant, la situation concernant Red Bull demeure bien différente, la stratégie du groupe allant jusqu’à l’organisation du GP d’Autriche à compter de cette année, pour 7 ans.

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« Nous sommes impliqués en sport auto. Ce n’est pas une question de F1. Si la F1 prend une autre direction, qui ne correspond pas à nos idées et nos valeurs chez BMW, alors nous changerons de type de sport automobile », menaçait ainsi Goeschel en avril 2004 par le biais de la très médiatique agence Reuters.



« Nous ne sommes pas enracinés en Formule 1. Nous souhaitons courir au sommet ; c’est la seule question. Nous resterons en F1…si c’est attractif et intéressant pour nous. Mais sinon, nous ne le ferons pas », poursuivait-il, insinuant que le sommet pouvait prendre une autre incarnation, au milieu de menaces de championnat parrallèle.

Si Ecclestone est à l’origine du succès du sport business tel qu’il existe aujourd’hui, Goeschel souhaitait déjà à l’époque plus de transparence de la part de celui qui se retrouve de nouveau confronté à d’importantes luttes d’influence dans les coulisses de la F1 cette année.

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