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Honda : "McLaren peut avoir du mal à s'adapter aux changements"

Le divorce est prononcé depuis quelques jours entre McLaren et Honda. Malgré une responsabilité énorme dans l'échec du projet, le motoriste japonais émet quelques réserves quant à l'écurie britannique.

Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Logo McLaren Honda
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Masashi Yamamoto, Honda
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Masashi Yamamoto, Honda lors de la conférence de presse
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR12
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, au stand

Il reste six Grands Prix à disputer, puis le mariage entre McLaren et Honda aura vécu. Comme annoncé le week-end dernier à Singapour, les deux entités vont se séparer après trois années de collaboration tumultueuses, et surtout infructueuses. Par urgence sportive, l'écurie de Woking s'est tournée vers une motorisation Renault pour la saison prochaine, tandis que son futur ex-motoriste a assuré la poursuite de son programme F1 en trouvant refuge chez Toro Rosso.

Très souvent, au cours des derniers mois, l'approche de Honda a été très critiquée, tandis que l'unité de puissance nipponne ne s'est jamais avérée performante ni fiable. La différence de culture entre l'écurie et le constructeur a souvent été soulevée, tout comme la communication possiblement défaillante. Honda a pris les coups, sans doute à juste titre si l'on se réfère aux résultats, mais la marque sait aussi en rendre.

Bien que regrettant le divorce prématuré avec McLaren, Masashi Yamamoto, manager de Honda Motorsport, a aussi fait remarquer une certaine rigidité chez McLaren, qu'il ne pense pas devoir affronter chez Toro Rosso pour le début de la nouvelle entente avec l'écurie italienne.

"En travaillant avec McLaren, j'ai réalisé que c'était une très grosse entreprise très méthodique", explique Masashi Yamamoto. "Elle est évidemment très forte grâce à ça, mais en même temps, ils peuvent avoir du mal à s'adapter aux changements. Si l'on compare, Toro Rosso est une entreprise qui grandit. C'est très important pour nous de travailler ensemble autour d'un partenariat, de se diriger vers le même but. Nous sommes donc très impatients de pouvoir travailler plus étroitement."

"Prenez ceci pour exemple : si l'on compare les deux équipes avec des cuisines différentes, disons que McLaren est une nourriture française très sophistiquée, c'est comme ça. Toro Rosso est davantage comme de la nourriture rurale, un ragoût délicieux fait maison, auquel on peut ajouter de nouveaux ingrédients. Nous sommes enthousiastes à l'idée de le faire." 

Toro Rosso davantage Honda-compatible ? 

Alors que les premiers points depuis Budapest ont été inscrits ce week-end à Singapour par une McLaren-Honda, le motoriste va s'attacher à conclure au mieux son association avec l'écurie britannique cette année, tout en se projetant avec enthousiasme aux côtés de Toro Rosso pour 2018.

Et comme souvent lorsqu'une nouvelle relation débute, Masashi Yamamoto n'y voit que des points positifs, à commencer par un état d'esprit qui collerait davantage à celui de la marque chez son nouveau partenaire.

"D'abord, M. Tost [directeur de Toro Rosso] connaît bien le Japon", souligne-t-il. "Il comprend la culture et nous avons une bonne communication. Nous avons vu qu'ils ont aussi une jeune usine, qui grandit, ce qui est très important pour Honda car nous pouvons travailler avec la même mentalité et avoir la même approche. C'est un nouveau départ, avec une équipe qui a un état d'esprit similaire pour avancer ensemble."

"Toro Rosso et Honda commenceront à travailler ensemble immédiatement, et pour les années à venir. Néanmoins, avant ça il y a le reste de la saison 2017 à terminer avec McLaren, donc une bonne communication entre nous reste très importante, ainsi que de bonnes performances pour les courses restantes." 

"Le règlement va jusqu'en 2020, donc nous avons trois années et nous voulons montrer nos progrès avec la technologie. Nous voulons montrer le potentiel de Honda. C'est très important pour nous de permettre au monde de voir à quel point nous progresserons et comment nous pourrons en faire un succès."

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