Honda pas fiable, Alonso a passé la matinée à jouer au tennis !

Le pilote McLaren a poursuivi son entraînement physique pendant une partie de la journée à Barcelone, faute de pouvoir enchaîner les tours à bord d'une monoplace trahie par le bloc Honda... dès le premier tour !

Fernando Alonso, McLaren, sort de son cockpit

Fernando Alonso, McLaren, sort de son cockpit

LAT Images

Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren, avec un nouveau casque
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren, au centre de l'attention
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren, dans son cockpit
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren, sort de son cockpit
Fernando Alonso, McLaren, et Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, écoutent une conversation parmi les ingénieurs, avec Peter Prodromou
Fernando Alonso, McLaren MCL32

B.D., Barcelone - C'est un Fernando Alonso sans langue de bois qui est revenu sur sa première journée extrêmement compliquée à Barcelone. Le cauchemar de l'année 2015 a semblé refaire surface dans les rangs de l'écurie de Woking, quand la MCL32 est rentrée au garage après son tour d'installation peu après neuf heures avec un sérieux problème de système d'huile.

Rapidement, Honda a compris que l'incident était d'envergure, nécessitant plusieurs heures d'intervention avant de pouvoir renvoyer la monoplace orange et noir en piste en milieu d'après-midi.

"C'est très croustillant, après les deux années que nous avons connues, avec tant de difficultés, que nous commencions cette année en changeant l'unité de puissance après le premier tour…", lâche Alonso. "C'est un gros titre facile. Mais nous ne pouvons pas nous crisper en raison de la frustration que nous connaissons. Les fans, les sponsors, les mécaniciens, les ingénieurs qui ont travaillé depuis quatre ou cinq mois…"

"La voiture est arrivée à 13 heures samedi et dimanche nous étions en piste pour une journée de tournage, donc personne n'est heureux de perdre une journée et personne ne cache sa frustration. Les doutes des fans sont compréhensibles, mais c'est seulement le premier jour, et cela même si nous ne pouvons pas cacher le fait que nous avons perdu des informations importantes, car il y a beaucoup à comprendre avec les nouvelles règles."

"Il y a une infinie quantité de choses à tester et nous n'avons pas pu le faire. Sans cacher ça, nous devons rester calme. Il y a huit jours d'essais, donc tirons les conclusions après les huit jours et espérons que ce sera mieux qu'aujourd'hui." 

Un tour d'installation et puis s'en va

Tout de suite averti de l'importance du problème technique rencontré par Honda, Alonso a choisi de ne pas perdre la moindre minute, quittant le circuit pour rejoindre son hôtel afin de s'entraîner physiquement. Revenu dans le stand en milieu d'après-midi, il a été ovationné par la foule lui faisant face dans la tribune, avant d'aligner une vingtaine de tours sans grand plaisir, compte tenu des limites qui lui étaient imposées.

"Je ne peux pas juger la voiture aujourd'hui", prévient-il. "Quand on doit lever le pied trois secondes avant le point de freinage, quand il faut énormément tourner le volant dans les virages à droite mais pas trop dans ceux à gauche afin de vérifier les niveaux d'huile et d'autres choses… On se sent bien en pilotant une Formule 1 pour la première fois depuis quatre mois, mais en termes de performance, je n'en ai aucune idée. J'ai passé toute la matinée à jouer au tennis, alors…"

"Il n'y a rien de dramatiquement mauvais, mais nous devons être plus rapides que les autres. Nous devons rattraper le temps perdu et la puissance que nous n'avions pas l'année dernière, et les premiers jours ne sont pas comme nous le voulions, on ne peut pas le cacher." 

De là à parler de problème "chronique" chez Honda, le double Champion du monde ne s'avance pas à ce point, mais il s'attend à des jours difficiles.

"Je ne sais pas", répond-il, interrogé sur les solutions que peut apporter le motoriste nippon. "J'ai parlé brièvement avec eux car j'ai passé toute la matinée à m'entraîner à l'hôtel, et nous avons maintenant un briefing, durant lequel j'en saurai plus sur ce qui s'est produit et sur les solutions. Mais j'imagine que rien ne peut être réglé en cinq minutes, car ça leur a pris toute la journée puis, quand nous avons roulé, nous ne pouvions pas faire des tours de bonne qualité. Nous avons juste récolté des données mais nous n'avons pas attaqué, donc j'imagine qu'il reste des choses à faire pour demain."

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